Quand est-ce qu'on repart ?

Si le récit et les photos de nos pérégrinations tunisiennes tardent, c'est que notre retour à la réalité s'est avéré assez brutal. Pas le temps de s'apesantir sur nos souvenirs tout frais. Passés sans transition du statut d'heureux vacanciers à celui de propriétaires déprimés.

Pendant notre absence, quelqu'un devait installer notre nouvelle cuisine. En rentrant chez nous, la première impression fut : "Oh ! la belle cuisine !" La seconde, presque simultanée, : "Oh ! l'immonde chantier !" Des déchets et de la poussière partout, jusque dans le grille-pain (comment on lave un grille-pain ?) et dans le sucrier (comment on lave des sucres ?).

Envolées les envies de sieste et de farniente pour finir les vacances en douceur (surtout que nous étions levés depuis 3h30 le matin). Nous avons passé tout l'après-midi de notre retour à nettoyer l'appart de fond en comble. Sans compter les allées et venues à la déchetterie et nos virulents échanges avec Lapeyre.

(Remue-)Ménage terminé à 20h30. Dîner ensommeillé devant la télé. Couchés à 21h15.

Depuis, on a essayé de voir le bon côté des choses : on a pu enfin ranger notre liste de mariage, il est devenu plus agréable de cuisiner...
Mais le mauvais côté reste vraiment très... "visible"... Par exemple, ce frigo trop grand, celui qu'on avait pas commandé mais qu'on a reçu quand même et qui ne rentre pas dans notre cuisine. Ce frigo qui orne désormais, et jusqu'à nouvel ordre, notre coin "salle à manger", ce même coin auparavant occupé par notre liste de mariage et qui venait tout juste d'être enfin libéré... Par exemple, la fuite sous l'évier dont les raccords... Mieux vaut que je ne développe pas plus car je crains de ne pouvoir rester zen et cool encore très longtemps. Parce que faudrait voir à pas pousser Mémé...

Conclusion : on ne devrait jamais revenir de vacances...