20 Octobre 2016
L'aîné vient de fêter ses 9 ans, juste après les 4 ans de la benjamine.
A 9 ans, on est grand, c'est incontestable. On développe son esprit critique, à plus ou moins bon escient, on commence à savoir ce qu'on aime ou pas, ce qu'on a envie de faire ou pas. En tout cas, on n'a normalement plus besoin de son père ou sa mère pour faire sa toilette, manger, s'habiller... ranger sa chambre... mettre la table... etc.
A 4 ans, on est déjà très autonome ; il est d'ailleurs nécessaire de le rappeler constamment à ses parents, qui ont généralement déjà encore toujours un train de retard : "Laisse, je sais faire !"
A 7 ans moins 16 jours, on est à la fois un peu moins et un peu plus grand, selon les jours et l'humeur, mais en règle générale, on s'autogère pareillement.
Force est donc de constater qu'il n'y a définitivement plus de bébé, ni même d'enfant en bas âge dans la maison. C'est la réflexion très plaisante que je me fais de plus en plus souvent, notamment le soir, après le travail et l'école, lorsque je peux vaquer à mes propres occupations pendant qu’ils se douchent puis jouent ou dessinent ou regardent un dessin animé avant de passer à table. Cela se voit également lors de nos sorties familiales. Nous pouvons par exemple nous rendre tous en vélo à une expo-vente Playmobil. Évidemment, la mini profite encore de la force de propulsion des mollets de son père ou de sa mère, confortablement installée dans le siège enfant et le moyen manque encore de perdre un membre ou l’autre 100 fois sur le trajet, mais quand même, la logistique est simplifiée. On peut aussi avoir de vraies discussions, parler de sujets de plus en plus sérieux (parfois trop ?). Ils (surtout le grand) commencent à nous apprendre des choses de plus en plus intéressantes, autres que des comptines ou des chansons de doigts. De plus en plus rares sont les activités dont les plus petits sont exclus. Nous allons au cinéma le plus souvent tous ensemble. Malgré les conflits et les bagarres, les mamies sont de plus en plus enclines à les garder tous les trois (mais pas trop longtemps tout de même...)
En contre-partie, parce qu'il a beau être progressif, on prend conscience du changement de manière plutôt nette, il arrive qu'on se demande quoi faire de tout ce gain de temps libre. La question ne se pose pas longtemps parce qu'on a toujours des milliers de choses à faire, mais elle survient parfois et fait un drôle d'effet.
La liste des avantages n'est pas exhaustive, celle des inconvénients assez limitée (moins de câlins, plus de contestation... il faudrait qu'on reparle un jour de la notion de libre-arbitre...)
Bref, quand ils grandissent, c'est mieux ? très bien aussi, non ?
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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