4 Avril 2017
Voilà bientôt 3 ans que nous vivons dans cette maison, et son jardin.
Avant d'y emménager, nous avions fait égaliser le terrain et semer de la pelouse. Ainsi, le jardin était prêt à l'emploi dès le premier jour, j'entends par là qu'on pouvait y manger, courir, chercher des petites bêtes, jouer au ballon ou faire du vélo agréablement et sans se couvrir de boue. Et cela nous suffisait bien.
Cette année, nous allons vivre notre quatrième été dans ce jardin, toujours aussi minimaliste. L'herbe est toujours aussi verte et touffue, confiée aux bons soins du Papa qui met beaucoup de coeur et de sueur à l'ouvrage. De petites pâquerettes jolies y ont élu domicile au gré des vents à la plus grande joie de Maman. Mais pas une "vraie" fleur à l'horizon, pas un massif, pas un légume, pas un fruit, pas une odeur autre que celle de l'herbe régulièrement coupée.
Les avis sont partagés. Maman aurait envie de couleurs, de fleurs et de senteurs mais elle ne sait pas quoi planter où. Papa, quant à lui, se satisfait pleinement de sa belle pelouse, considérant qu'elle ne nécessite aucun ornement superflu. Ils sont cependant d'accord pour dire qu'il faudrait faire quelque chose pour l'entrée de la maison, micro-désert local, abrité du soleil autant que de la pluie où même les mauvaises herbes ne s'aventurent pas.
En attendant de trouver LA bonne idée, les travaux de printemps ont consisté à tondre, passer de l'engrais, scarifier, enfin semer du gazon. L'herbe promet d'être bien plus verte ici qu'ailleurs, cette année encore.
Dans le cadre des lundis à deux, Alice & Zaza nous proposaient de partager nos petits plaisirs de printemps : "je sème, je plante ou je cueille".
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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