Les dimanches en famille

Vous faites quoi le dimanche : famille, cocooning, sorties ? Telle est la question des contributrices des lundis collectifs cette semaine.

Dimanche, c'est le jour du plat mijoté par Papa et du gâteau confectionné par Maman, de la Messe des Familles, une fois par mois (et c'est déjà trop pour les enfants...), des matinées dessin, lecture, tri de cartes et autre activités tranquilles, avec pour point d'orgue, l'heure des écrans... Dimanche, c'est le jour où on se lève plus tard (sauf moi...), où on déjeune donc plus tard. Une fois la table débarrassée et la vaisselle lavée, l'après-midi est déjà bien entamé, tout autant que la motivation à faire une activité en famille quand elle n'est pas programmée à l'avance (surtout pendant les saisons grises).

Un dimanche dans un monde idéal, tout le monde serait toujours partant pour une balade ou une visite. Mais dans le monde réel, personne n'est d'accord sur les mêmes activités. Le temps des débats et  négociations qui suivent immanquablement les propositions des uns ou des autres raccourcit nettement les délais, et il n'est pas rare que les heures d'ouverture soient passées quand on arrive à se décider. L'activité la plus communément acceptée sans trop de discussion est la séance cinéma, que ce soit en ville ou à la maison. Ce sont toujours des bons moments de partage, chacun y allant de sa critique et de ses impressions en fin de séance. La cinéphilie est héréditaire, ce qui ravit le papa (et la maman, soyons honnête...). Les jeux de société peuvent également être rassembleurs... si la conjoncture astrale y est favorable.

La différence avec les dimanches des une ou deux années précédentes ? Je culpabilise beaucoup moins et je ne me fais plus de nœud ni au cerveau ni au ventre quand je ne trouve pas la bonne idée de sortie ou suffisamment de volonté et d'énergie pour proposer une activité. Car, finalement, derrière leurs incessantes questions sur le programme du week-end suivant ou des prochaines vacances et leurs interminables litanies sur l'ennui, on sent bien qu'ils ne sont pas contre un peu de lenteur, voire de torpeur, après une semaine scolaire souvent chargée.

Il me semble que je l'avais déjà servi ici au moins une fois (je laisse à mes lecteurs les plus pointus le vérifier), mais je persiste car, c'est automatique, quand j'entends "dimanche en famille", ma petite voix intérieure fredonne "les dimanches à la con"... "pas toujours mais, mettons, tout le temps..."