Qu'as-tu fait de ton été ?

Dans une autre vie, je profitais de mes 3 semaines de vacances estivales pour visiter, randonner, découvrir et rattraper les corvées que je n'avais pas le temps de faire le reste de l'année (grand nettoyage, rangement, tri, etc.).

Depuis 3 ans que je suis entrée dans la grande famille de l'enseignement, chaque été, j'ai consacré plus de la moitié des 8 semaines de congés à la préparation de l'année suivante. Et les 2 ou 3 semaines pendant lesquelles nous partions, je ne pouvais m'empêcher de travailler plusieurs heures par jour. Autant dire que les enfants n'étaient pas à la fête, à attendre leurs parents de longues heures (leur père étant encore pire que moi sur le sujet...). Heureusement, nous partons régulièrement en VVF, villages de vacances où la jeunesse est reine : pas de voitures, des clubs enfants, une piscine sécurisée, la possibilité de se faire des copains éphémères et de vivre sa vie sans les parents.

Bref, cette année grand bouleversement : si le père suit toujours sa routine studieuse, la mère a complètement coupé les ponts avec l'école depuis la fin des classes. Elle a bien jeté un œil sur les programmes des trois niveaux qu'elle aura l'année prochaine, les outils, les méthodes et les manuels que ses différents binômes utilisent, mais rien de plus. A peine surveille-t-elle les cahiers de vacances de ses rejetons. Non, au programme cette année : rien. Rien de précis. Rien de programmé, si ce n'est les destinations de vacances. Rien d'anticipé. 

J'ai cousu avant de partir et élabore d'autres projets pour le retour. J'ai lu. J'ai dormi, pas plus longtemps d'un coup mais plus souvent, au gré de mes coups de fatigue. J'ai fait du vélo. Je me suis promenée. J'ai mangé des glaces. Rien de spécial. Mais pas de travail.

Le travail, la préparation de la rentrée des uns et des autres, c'est pour demain.
Et c'est très bien !