Compèt' de bosc

Ors donc, samedi 7 mai se déroulaient les finales masculines du championnat de France de boxe française, au Stade Coubertin.
Première surprise : le public qui attend l’ouverture des portes du stade est plutôt familial, on côtoie de tout : autant de mamies que de jeunes enfants, et seulement quelques gros bras tatoués. Je suis un peu déçue car le décorum n’est pas celui que j’avais en tête (celui des vieux films américains ou plus basiquement de la série des "Rocky") : tout est bien rangé et organisé, il y a même des bouquets de fleurs çà et là. Pas de fille en bikini qui annonce le numéro de la reprise...
Mais deuxième surprise : même si je ne comprends pas tout ce qui se joue sur le ring, je me prends au jeu et passe une bonne soirée. Nous assistons à 8 combats (soit presque 4 heures sur place, arrgghh !...) tous différents. En question : les différents gabarits, les techniques, les « humeurs » ou l’état d’esprit des combattants...
Oui, je passe une bonne soirée. Je comprends même l’attrait grandissant que l’homme de la maison a pour ce sport. Et même, je me verrais bien faire une initiation (dans un monde imaginaire où les entraînements auraient lieu tous les jours, ce qui nous permettrait d’alterner la garde des enfants le soir.) En revanche, j’ai eu beau voir des fillettes fluettes se battre comme des lionnes mais avec une belle technique au forum des associations et me laisser impressionner par tant de maîtrise, je ne suis pas du tout prête à laisser mes deux doudous chausser les gants pour de bon comme en rêve leur père :
- « Le grand pourrait commencer dans 2 ans tu sais ? »
- « Dans 20 ans, tu veux dire ? quand il sera raisonnable que je le laisse enfin user de son libre-arbitre... »

Pour finir, saviez-vous que les boxeurs sont envoyés au coin par l'arbitre quand ils ne sont pas sages respectent pas les règles ? En général, ils font un peu la tête dans ce cas-à. La preuve en image :