Nous sommes partis dimanche matin, guillerets et confiants, à 7h du matin (quand même !) pour La Bouille (c’est une ville…) où nous devions nous soumettre à une initiation à la spéléologie (c’est le mari qui a eu l’idée !).Nous sommes rentrés, fourbus et meurtris, à 22h30, couchés à 22h35.
Alors la spéléologie, c’est noir, sale, froid, humide et ça pue le caillou et la boue. Un vrai bonheur ! Le spéléologue doit savoir sauter au-dessus du vide, grimper à la corde (et en redescendre), marcher à quatre pattes, faire le gros dos, se glisser dans des trous de serrures (ce n’est même pas une image !), se tortiller sur le dos et ramper sur le ventre.
Le spéléologue aime les grottes et les souterrains car il peut y trouver des concrétions qui brillent, des draperies jolies, des marmites pendues au plafond, des stalactites (qui tombent) et des stalagmites (qui montent), des trous pleins de boue dans lesquels il peut doit sauter marcher, des rivières souterraines, des lacs, enfin plein de trucs bien sympathiques.
La spéléologue « stagiaire » en cours d’initiation, qui fut géologue dans une vie antérieure, a bien aimé toutes les choses susmentionnées sauf… faire la taupe. Ramper dans une espèce de terrier étroit comme ça et bas comme ça (sans rire, mon menton touchait le sol tandis que mon casque touchait le plafond), où il y avait à peine la place pour une limace et dont on ne voyait pas la fin (ni plus le début, d’ailleurs) ne constitue pas mon meilleur souvenir.
Pour une initiation, c’était quand même un peu rude ; Je me demande dans quelle mesure les « pros » n’ont pas confondu « initiation » et « dégoûtation ». D’ailleurs, j’ai des centaines de bleus (plutôt violet foncé) là, là, là et là, et encore ici, et même là ! Et aujourd’hui, j’ai plein de courbatures. Et mon cher mari m’a demandé ce matin si j’allais m’inscrire au club de spéléo « après cette fantastique journée ».
Ben faut voir…
/image%2F1527660%2F20210422%2Fob_4589e6_banniere.jpg)
/fdata%2F0369946%2F%2Favatar-user-345802-tmpphpXOkrrS.jpg){kind=avatar}
