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Hier, c'était mon anniversaire.

Cette année, contrairement à la plupart des précédentes où je me réjouissais d'avance de manger un bon gâteau et de recevoir un joli cadeau, je n'avais pas spécialement envie de le fêter. Si je ne l'attendais pas, je ne le redoutais pas non plus. Ce jour me semblait simplement ordinaire cette année. 

J'avais surtout (et j'en ai encore pour quelques mois...) bien d'autres préoccupations : mes classes à préparer (la mienne et celle que je vais "emprunter" 3 semaines en mars), mes milliers de devoirs à rédiger pour la rentrée, le temps inextensible qui ne me permet pas d'accomplir toute ma liste de tâches et accessoirement mon genou en vrac. Et une fois n'est pas coutume, nous l'avions fêté en avance chez Nana à notre retour de vacances. Les enfants m'avaient confectionné de jolies cartes, touchantes. Cela me suffisait.

Mais malgré les aléas et mon indifférence à l'événement, la Grenabée et son père ont quand même pris le temps de me confectionner un joli et bon gâteau (avec insert, ils se sont surpassés) et j'ai reçu le cadeau qui convenait parfaitement, remplaçant à point nommé mon vieux caméscope défaillant.

Finalement, c'était un joli anniversaire. Simplement.