Les vacances peuvent commencer

D’après le calendrier officiel, je suis en vacances depuis une semaine déjà. Il a fait beau et chaud. J’aurais pu passer mes après-midis à enfin profiter de la piscine installée depuis un mois et déjà rentabilisée par la Grenabée et ses camarades. J’aurais pu passer mes matinées à lire, allongée sur mon transat, à l’ombre du prunier. J’aurais pu dormir plus longtemps le matin, libérée du réveil.

J’aurais pu, mais… il y avait ce rendez-vous chez le dentiste, d’abord. Et ma future classe à préparer physiquement : faire l’inventaire de ce qu’elle renfermait, trier ce qui pouvait être récupéré pour l’année prochaine, ce qui pouvait servir aux collègues et ce qui devait être jeté. Puis ranger à ma manière, pousser l’armoire, déplacer l’étagère, défaire les derniers affichages qui ne m’appartiennent pas. Cela m’a pris deux demi-journées. Il y a eu aussi les fournitures des enfants. Et la colonie de dernière minute à réserver pour la Grenabée qui en avait tellement envie : chercher, trouver, comparer, décider puis remplir le dossier administratif et la fiche sanitaire. Ah, et trouver un moment pour lui faire passer les tests pour obtenir le Pass nautique indispensable pour pouvoir faire du canoë, soit une après-midi à la piscine municipale. Et la préparation du départ en vacances : laver et plier le linge, penser à mille détails. Enfin, le programme de couture que je m’étais fixé (et que j’ai lamentablement délaissé).

En somme, cette première semaine de vacances n’a pas été de tout repos. Je l’ai passée à courir après le temps, à penser à moult choses à faire, toutes plus importantes et/ou urgentes que les autres (en tout cas, c’est qu’il me semblait sur le moment mais qui m’apparaît assez démesuré après coup). Ce fut une semaine ordinaire, à peine moins chargée que les précédentes, la seule différence étant que je ne doive pas aller à l’école.

Nous avons tout de même partagé deux cinés-jardin avec les amis puis la famille et accompagné la Grenabée au cinéma.

Ce samedi, nous avons pris la route (pluvieuse) vers la Normandie. Les manuels et méthodes sont restés à la maison et il n’y aura pas de WiFi dans le logement. Nous pourrons prendre le temps de vivre, sans contrainte ou presque (car il restera les horaires des activités de enfants) et de dormir… (peut-être).

Les vacances, les vraies, peuvent commencer.