Comme convenu le jour où j’ai commandé ma robe, j’ai appelé la boutique aujourd’hui pour vérifier, d’abord que la robe était bien arrivée, et convenir d’un rendez-vous pour le premier essayage.
Bonne nouvelle : la robe a été confectionnée dans les délais annoncés.
Moins bonne nouvelle : le rendez-vous est fixé au… 5 septembre ! Alors, là, même si ce n’est pas mon genre : panique à bord.
La vendeuse m’explique gentiment au téléphone que :
a) l’été étant la pleine saison des mariages, elle subit quotidiennement les assauts angoissés répétés des futures mariées à court terme qui ont grossi ou maigri ou grandi (?!?*) ou changé d’avis sur la longueur de la traîne ou la disposition de la dentelle. – Certes…
b) de toute façon, les ateliers étant fermés en août, les retouches sur ma robe ne pourraient pas être faites avant septembre. – Re-certes…
c) mais non, il n’y aura pas de problème avec ma robe puisqu’elle se rappelle très bien qu’elle m’allait déjà presque parfaitement la première fois. – Mouais…
En attendant, moi, je m’impatiente. Et j’ai des doutes… (Comment elle est, déjà ? L’ai-je bien choisie ?...)
Mais je m’incline ; ok pour le 5 septembre. Au fait, c’est quel jour le 5 septembre ? « Un mardi. A 14h, nous serons tranquilles. » C’est sûr, mais moi, le mardi, je travaille en général, c’est pas comme le samedi, par exemple… De sa voix mièvre un peu énervante d’hôtesse de l’air, la vendeuse m’explique que le samedi, c’est impossible car c’est sa plus grosse journée donc pas d’essayage. Sauf que le mardi, c’est ma plus grosse journée à moi (avec le lundi, le mercredi, le jeudi et aussi le vendredi). Malheureusement, pas de négociation possible avec ma vendeuse qui m’a terrassée : je vais devoir demander une journée de congé.
Pour la bonne cause, certes, mais je crains que personne ne puisse m’accompagner un jour de semaine. Tant pis. L
* Je n’ai pas pu ne pas demander comment les filles pouvaient « grandir » entre 2 essayages : c’est à cause des chaussures… Certaines changent de chaussures au dernier moment.