27 Juillet 2009
Au commencement des temps, le bureau était un dressing. Or, tout le monde rêve d’avoir un dressing. Sauf nous. Car après avoir expérimenté pendant 2 ans le concept ordinateur-bordel bureau du prof-chambre à coucher dans la même pièce, nous, on rêvait d’un bureau indépendant, où le prof pourrait laisser traîner ses bouquins ouverts à l’envi et l’ordinateur allumé et où l’un pourrait travailler tard le soir et l’autre tôt le matin sans déranger personne.
Le débat n’a pas duré longtemps, avant même d’avoir signé, nous savions que le grand dressing laisserait la place à un petit bureau. Mais cela demandait quelques aménagements : amener dans cette pièce aveugle la lumière du jour d’une part, l’électricité d’autre part. C’est ainsi que deux petites fenêtres donnant sur les chambres attenantes furent percées et une ligne électrique tirée pendant la toute première vague de travaux. Les choses sont restées en l’état dès lors que Papa a troqué ses outils d’ouvrier contre son cartable en septembre.
Ces jours-ci, pour fignoler la pièce et surtout préserver du bruit et de la lumière les deux chambres qui sont celles de Milan et de ScarabouilII, un vitrage a été installé (avec brio et les conseils avisés de son beau-père favori) par Papa et des rideaux cousus par Maman (pas de mérite, ce sont des stores-bateau un peu bricolés pour être à la bonne taille).
Désormais, les enfants (ça me fait tout drôle d’utiliser déjà le pluriel) ne seront plus dérangés par le ronronnement de l’ordinateur et la lumière du bureau (combien de fois nous avons réveillé Milan de cette façon sans qu’il dise rien… ce gosse est vraiment de bonne composition, pourvu que le second prenne modèle sur lui).
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
Voir le profil de Nanie sur le portail Overblog