Si on me posait la question, je répondrais en toute franchise : « Non, je ne suis pas angoissée par l’organisation du mariage. Tout s’enchaîne très bien. ». Mais il semble que l’inconscient soit d’un autre avis car, la nuit, il est évident que je travaille du chapeau.
Alors que, d’ordinaire, je ne me rappelle aucun de mes rêves, en ce moment, je me fais des frayeurs. Voici par exemple, ce qui ressort des deux dernières nuits :
Mariage foiré – version 1 :
Nous sommes à la veille du mariage, le 29 septembre, donc. Tout va bien. Beaucoup d’invités venant de loin sont déjà arrivés. Le temps est au beau fixe. L’ambiance est légère et festive. La journée passe tranquillement quand tout à coup, c’est le drame ! On se rend compte qu’on n’a confirmé aucun des prestataires. Tout le monde s’affole mais en vain : la salle de réception qu’on nous propose est trop petite pour recevoir tous les invités, la photographe est partie en vacances, le DJ se marie, le coiffeur ne peut me faire mon chignon que le dimanche (très réaliste) et même la mairie nous a rayé de sa liste… On a beau être à la veille du mariage, l’état des choses est celui de fin août. Evidemment, ça ne peut aller.
Mariage foiré – version 2 :
Cette fois, tous les prestataires sont au rendez-vous. Les invités sont tous là ; tout le monde s’amuse. Tout va bien. Arrive l’heure de la cérémonie à l’église. Le recueillement est complet, l’émotion à son comble. On entend les textes préliminaires brillamment lus par les orateurs que nous avons choisis. Les chants sont délicieusement interprétés par notre choriste préférée. Déjà la fin de la cérémonie. Puis les bravos, les félicitations, les confettis et les photos. Sauf que… réflexion faite, il semble que notre bon curé ait oublié le principal : il avait omis de nous marier. Pas d’échange de consentement, pas de bénédiction des alliances, pas de baiser, rien… ! C’est quand même bête, non ?
A part ça, non, je ne m’inquiète pas pour le mariage.