3 mois... on prend ses aises

Ce troisième mois est passé plus vite que les deux premiers, il me semble. Et tant mieux car il fut pour moi le plus fatigant.

L'enfant s'épanouit de jour en jour. Maintenant qu'il est sûr d'être dans un environnement bienveillant et aimant (quoique), il se bidonne toute la journée. Il a décidé d'arrêter le nombre de tétées quotidiennes à 5, réparties aléatoirement entre le réveil et le coucher, histoire de ne pas sombrer dans la routine.

Toujours aussi sage, il ne pleure la journée que pour manger et... demander à dormir tout seul dans sa chambre, au calme, quand rester avec Maman dans le salon ne lui convient plus (même si elle s'applique à faire le moins de bruit possible). Il sait par ailleurs nous faire clairement comprendre qu'il n'aime pas être emballé dans sa combinaison pour sortir, ni être réveillé en sursaut par le chien, ni se faire embêter trop longtemps par son frère, ni être délaissé au profit de son frère, etc...

Il dort de moins en moins le jour et toujours aussi bien la nuit, même depuis qu'il dort seul dans sa grande chambre (ça y est, le cordon s'effiloche...). Dans ses périodes d'éveil, il aime avoir de la compagnie pour rigoler, discuter ou juste ne pas être seul. Il sourit aussitôt que Maman se met à chanter (ce qui l'emplit d'aise).

Il est également un grand sportif : de la plongée dans la baignoire, des pompes et des abdos sur la table à langer, des flexions et des extensions sur les genoux de Maman, du pédalo sur le tapis d'éveil et même des tentatives d'évasion du coussin d'allaitement en roulé-boulé.

Il est capable de se dévisser la tête pour voir son grand frère quand il l'entend pas loin de lui, et lorsqu'il l'a enfin dans son champ de vision, ne le quitte plus du regard, comme fasciné.
Souvent, Maman en rajoute en disant : "Milan, tu vois comme ton frère te regarde attentivement." Du coup, le grand qui prend son rôle très à coeur n'hésite plus : "Eh ! Esteban regarde !" et Maman de s'interroger : "Que veux-tu lui montrer ?"... "une bêtise !"... pff, on n'est pas rendu...