Il y a une quinzaine de jours, une voisine compatissant à mon état de poule couveuse assignée à domicile, m'a fait partager son expérience sur le chemin de la halte-garderie...
Elle-même a été contrainte à l'alitement à partir de six mois et demi de grossesse pour cause de menace d'accouchement prématuré (avec mes 4 semaines de repos, je suis une petite joueuse...). En bonne mère à venir, elle a suivi scrupuleusement les recommandations du corps médical. Et parce qu'elle n'en pouvait plus de couver passivement, quand on l'a autorisée, au neuvième mois à se lever de son lit, elle s'en est donné à coeur-joie, espérant que l'enfant se pointerait avec deux ou trois semaines d'avance, histoire de se faire "pardonner"... Que nenni ! Il est né 10 jours après le terme théorique (le saligaud !).
Comment lui faire savoir aimablement, à cette voisine par ailleurs si gentille, que si cette histoire m'a rassurée sur les bienfaits du repos forcé, elle m'a aussi carrément déprimée ?
Sachant que le Scarabouil Ier n'a daigné se présenter que 6 jours après la date fatidique, je crains le pire avec celui-ci qui a l'air de vouloir nous faire tourner en bourrique jusqu'à la fin (du coup, c'est sûr, ça doit être une fille ! et elle ne perd rien pour attendre).