Les lecteurs attentifs se rappellent que Bastoche n’en fait en général qu’à sa tête et qu’en particulier, il avait récemment décidé de pourrir nos nuits. Nous avons vaillamment résisté à ses caprices jusqu’à ce que les valises creusées sous nos yeux finissent par toucher terre. A ce moment-là, nous avons décidé (je me suis laissée convaincre) de laisser ouvertes la nuit les portes du séjour où il dort habituellement et de notre chambre, sans pour autant influencer son choix. Ni une, ni deux : le chien s’est précipité dans la chambre sans demander son reste.
Le bilan fut le suivant :
- 1ère nuit : impeccable (ou du moins, rien entendu qui nous ait réveillé) ;
- 2ème nuit : RAS (idem) ;
- 3ème nuit : gros slurps du chien qui se lèche les pattes, régulièrement au cours de la nuit (effet robinet qui fuit garanti) ;
- 4ème nuit : incessants flip-flap-flip-flap répétitifs des pattes du chien sur le parquet qui fait des allers- retours chambre/gamelle d’eau (pareil) ;
- 5ème nuit : petits scritch-scritch du chien qui se gratte l’oreille (idem) ;
- 6ème nuit : un chien en plein forme qui fait un peu de tout ça + reniflage de tous les coins de la chambre à coups de snif-snif pas du tout discrets + raclage de gorge (je n’en peux plus !) ;
- 7ème nuit : la goutte d’eau qui fait déborder la mer, le lac, le vase : il lèche ma main à 2h du mat’, tout joyeux, prêt à jouer ! (autant de patience m'étonne de ma part...)
Moralité : nous avons repris les bonnes vieilles habitudes en reprenant chacun sa place : les maîtres dans leur chambre, le chien dans son panier dans le séjour. Les deux premières nuits ont été très calmes. Bastoche ne s’est pas du tout manifesté alors que Milan s’est beaucoup agité.
A suivre…