6 Septembre 2009
La rentrée s’est bien passée pour toute la famille :
- après une journée seule à son poste, le temps de retrouver ses marques, Maman a rencontré sa remplaçante qui est très gentille et très motivée ;
- Papa est satisfait de ses classes et de son emploi du temps (dans sa version originale, car une semaine plus tard, la version 12.3 est plus critiquable) ;
- Scarabouil a vite retrouvé ses copains et ses habitudes à la halte-garderie, de même que les joies des virus généreusement partagés (une gastro de gagnée au bout de la première semaine).
Une bonne rentrée donc pour tout le monde… sauf pour Bastoche. Depuis le 1er septembre (il est ponctuel), notre toutou n’avait pas l’air dans son assiette :
- il boudait sa gamelle ou au contraire se jetait dessus comme la misère sur le monde et restait à l’affût de la moindre miette tombée de la table ;
- il ne jouait plus ;
- il dormait toute la journée, tout mou du genou ;
- il rechignait aux promenades ;
- il grattait à la porte du couloir et pleurait la nuit jusqu’à ce que l’homme de la maison se décide à dormir dans le salon (oui, il est très dévoué à son chien) ;
- et comble de tout : il nous a gratifié de divers excréments à différents endroits de l’appartement (un vrai jeu de piste dont je tairai les détails glauques).
Nous commencions à perdre patience (à cause du manque de sommeil) mais surtout à nous inquiéter. Etait-il malade ? Sur le point de nous adresser au vétérinaire, nous sommes tombés sur un article traitant de la "déprime" des chiens et chats au retour des vacances (comme quoi les magazines télé regorgent d’informations intéressantes). C’est exactement de notre Bastoche que cet article parlait ; tout s’est alors éclairé : il avait le blues de la rentrée !
Après 2 mois passés avec ses maîtres aux petits soins pour lui, il a mal supporté de reprendre la routine habituelle et de passer ses journées à attendre le retour du reste de la meute. D’autant que ses maîtres se sont laissés rapidement emportés par le flot des tâches quotidiennes, laissant le chien vaquer librement sous prétexte que, ne faisant pas de bêtises, il n’avait pas besoin d’être surveillé. Honte sur eux !
Nous avons décider de remédier au problème avec :
- un bon bain pour le revigorer ;
- des réprimandes fermes lorsqu’il pleurait la nuit (problème réglé en 10 minutes) ;
- des promenades un peu plus longues.
Même Milan y a mis du sien en le sollicitant plus souvent pour jouer et le câliner.
Résultat : mitigé... Il rechigne encore à la dernière promenade du soir (peut-être à cause du rafraichissement des soirées…) et se prive encore de croquettes au soir des journées de solitude les plus longues. Mais il a l'air de retrouver la pêche même si ce n'est pas encore ça et qu'il rechute parfois.
Suffira-t-il qu’on lui prodigue un peu d’attention, pauvre petite bête névrosée sensible ?
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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