Adaptation - round 6

Lundi, nouvelle séance à la crèche. Pas tout l'après-midi car les nounous sont un peu échaudées mais deux heures (c'est toujours plus que l'heure et demie de la dernière fois).
Bébé coaché, préparé, briefé, menacé depuis 4 jours, doit être déposé à 15h. Il est censé prendre son goûter là-bas et il le sait... Serait-il donc imaginable qu'il ait délibérément retardé de deux heures sa tétée de midi, dans le seul but de ne pas avoir à prendre le biberon à la halte-garderie ? Maman se pose sérieusement la question...

A 15h05, Maman part, laissant aux bons soins de Julie et des autres un bébé à l'air incrédule... "Quoi, tu me laisses encore ?!"
A 17h10, Maman retrouve un bébé rouspétant dans les bras de Julie, qui faisait le compte-rendu de la journée d'une petite fille. Maman attend donc son tour, déjà dépitée, croyant que Bébé avait encore fait des siennes...

Bilan : un Bébé tout tranquille pendant deux heures moins 10 minutes : 5 minutes de rouspétage après le départ de Maman, histoire de dire : "Je veux bien rester, mais quand même, elle est un peu gonflée de me laisser, ma mère !", puis 5 autres minutes juste avant l'arrivée de Maman sur le thème : "Mais qu'est-ce qu'elle fait ma mère ? 10 minutes de retard, c'est inadmissible !".
Juste pour observer le phénomène de leurs propres yeux, les nounous lui ont proposé le biberon... Et Bébé a bien rigolé, jouant joyeusement avec la tétine mais ne prenant évidemment pas une goutte de lait. Certes, il n'avait sans doute pas faim... Expérience à réitérer la prochaine fois (penser à affamer le bébé avant de le déposer à la crèche).

En tout cas, il n'a pas rejoué la tragédie de la semaine dernière. A croire que soit il s'est résigné, soit il est rassuré sur le fait qu'en cas de besoin, il y aura toujours quelqu'un pour venir le sauver chercher.