1 Août 2011
Après 3 semaines de vacances reposantes bien remplies, j’aurais pu commencer à vous en faire le récit (qui devrait durer jusqu’en octobre...) dès aujourd’hui. J’aurais pu. Mais c’était sans compter les dernières mésaventures de notre cabot qui nous ont donné bien du souci (pour se remémorer l'épisode précédent : clic ici).
Ainsi, notre gentil petit toutou (pas dominant pour un sou, non, non, non, juré, craché !) qui ne cherche jamais le conflit (ça c’est vrai), s’est fait sauvagement attaquer par un chef de meute qui a serré notre bestiole entre ses crocs et l’a violemment secoué en l’air comme une vieille balle usée. Autant dire que notre Bastoche a vu 36 chandelles. Belle-Maman a crié d’effroi, Bastoche à couiné de douleur et le propriétaire du molosse l’a rappelé à l’ordre.
Un rapide examen nous a révélé 3 traces de crocs, petites plaies riquiqui que nous avons désinfectées. Et comme nous avions parcouru un bon bout de route pour pêcher la truite apprivoisée saumonée, nous avons pêché comme prévu, le chien souffrant en silence, stoïque. Par acquis de conscience (et pour rassurer Belle-Maman) nous sommes passés par la case véto le soir même. Par chance, nous sommes tombés sur la Dr House des bêtes, en plus sympa. Quelques questions, des déductions, des suppositions, deux injections, une nuit à la maison, sous haute surveillance et retour à la clinique véto le lendemain pour cause de chien toujours mou du genou (or, ce n’est pas son genre). Il y passera la journée et finira par être opéré le soir par une équipe véto de choc, super motivée pour sauver la vie du toutou car il présente un cas d’école de première classe (on ne fait pas les choses à moitié dans la famille !).
Pour résumer, les crocs du molosse ont cassé une côte, frôlé le rein sans l’abîmer (organe vital), rasé l’estomac sans l’abîmer (organe vital) et perforé le diaphragme en deux endroits, et c’est là que ça se corse : par ces deux trous se sont engouffrés tout l’estomac, un peu de rate et autre viscère vers les poumons. En bref, rien n’était plus à sa place à l’intérieur de notre Bastoche qui ne pouvait donc plus ni manger ni respirer. Les véto se sont régalés à remettre tout ce bazar en ordre.
48 heures plus tard, nous prenions la route du retour de vacances avec un chien convalescent, fatigué plus que d’ordinaire certes, mais déjà prêt à refaire n’importe quoi (sauter sur les canapés, se rouler dans l’herbe, courir dans les escaliers... tout exercice formellement interdit en somme). Tout est bien qui finit bien mais comme je l’ai déjà dit, ce chien nous tuera d’inquiétude s’il ne se tue pas avant dans des circonstances absurdes.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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