6 Octobre 2010
Ca lui a pris cet été, quand il était fâché ou contrarié, il a commencé à manifester à force de « pfff, pfff ! », le front plissé, les lèvres serrées en une moue significativement mécontente. Depuis, c’est devenu une habitude. Il proteste à grands coups de « pfff ! » plus ou moins appuyés.
La preuve par l’image : « Et pourquoi j’ai pas le droit de manger une glace, moi aussi ? Pfff ! Je veux une glace, moi aussi ! re-Pfff ! »
C’est devenu une mauvaise habitude puisque qu’il « pfff » surtout aussi pendant les repas, de préférence quand il a une pleine cuillerée de purée ou de compote dans la bouche. C’est beaucoup plus drôle ainsi, cela va de soi. Et comme plus on est de fous, plus on rit, c’est bien connu, il entraîne aussi son grand frère dans ses « pfff ! » dévastateurs, grand frère qui s’en donne à cœur-joie au lieu de donner l’exemple comme il siérait mieux à son rang de grand frère, justement.
Et qui c’est qui se retrouve couverte d’éclaboussures de compote à gauche et de lait à droite, jusque dans les cheveux, complètement dépitée ? Je vous le donne en mille... Et qui c’est qui se marre à s’en décrocher la mâchoire ? Les autres...
De toute façon, soyons lucides, les repas ont viré à l’apocalypse depuis que le petit s’assoit à la table familiale, juste en face du grand. Quand l’un a une mauvaise idée, l’autre s’en empare au vol pour l’empirer, et réciproquement, dans un cycle sans fin. Evidemment, nous avons droit à moult « pfff » quand nous nous résignons à le jeter mettre au lit contre son gré (car il est quand même 19h30 !...).
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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