28 Juin 2012
Il y a 2 ou 3 semaines maintenant, le Mini-Scarabouil a commencé à se réveiller plusieurs fois par nuit. Ses horaires sont peu variables : 1h, 2h, 3h et parfois 5h. Ses activités pas plus : allumer la lumière du couloir, et/ou celle des toilettes et/ou celle du salon, aller dans la cuisine sous prétexte de prendre son peti dej' (à 2h du mat !), par le fait, faire croire au chien que c'est le matin. Et les jours de fête, jouer dans la chambre du grand, toute lumière allumée !
Première réaction, amusée, des parents qui ne subissent pas encore les effets néfastes de ces réveils nocturnes : il est prévoyant, cet enfant, qui les prépare dès à présent aux futures nuits blanches qui se profilent.
Deuxième réaction, devant la répétition du phénomène : l'énervement et les disputes ; oui, nous sommes faibles face au manque de sommeil réparateur.
Puis les parents essaient de réfléchir au pourquoi du comment... pas facile quand les heures de repos s'amenuisent comme peau de chagrin.
Ils commencent donc par échanger leurs impressions & observations. Quand l'un a arrêté le Minipouce dans sa progression vers la cuisine, le petit lui a clairement expliqué pourquoi il était là ; on suppose donc qu'il était bel & bien réveillé. Mais quand l'autre l'a trouvé pleurant debout contre le chambranle de la porte de sa chambre, il a eu l'impression qu'il ne le voyait même pas. Il n'a d'ailleurs eu aucune difficulté à le recoucher, comme s'il n'avait pas cessé de dormir...
L'épisode de la cuisine se répétant régulièrement, et le Scarabouil montrant dans la journée un appétit d'oiseau dans le même temps, l'hypothèse de la faim nocturne fut evoquée. C'est ainsi qu'il s'est enquillé un complet biberon au beau milieu de la nuit, non seulement sans rechigner mais avec un réel plaisir... ce qui ne l'a pas empêché de se relever deux heures plus tard !
Bref, toutes les tentatives de ses parents pour le raisonner et éviter à tout le monde tous ces réveils intempestifs restent sans succès. Et tous en pâtissent, les parents qui se lèvent le matin aussi fatigués que lorsqu'ils se sont couchés la veille, et l'enfant capable d'aligner avec une facilité déconcertant des siestes longues de trois heures.
La question reste ouverte : insomniaque ou somnambule ? La faute à qui, à la petite soeur ?
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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