9 Juin 2016
Une fois n'est pas coutume, Maman a réussi à poser un congé pour accompagner son Scarabouil moyen préféré pendant la sortie scolaire de fin d'année.
Une fois n'est pas coutume en ce printemps perturbé, il a fait un temps magnifique ce jour-là.
En ce beau jeudi ensoleillé donc, direction l'Espace Rambouillet (que nous avions découvert en famille il y a quelques semaines) en comgagnie de trois autres classes de l'école.
A peine arrivés, nous avons couru assister à la présentation des rapaces, toujours aussi beaux et impressionnants. N'ayant pas d'enfants à faire tenir en place, tous ayant une place assise sur un banc, j'ai tenté d'en prendre quelques-uns en photo.
Le premier, dont j'ai évidemment oublié le nom, chasse à pied.
Les derniers n'en sont pas vraiment, vous l'aurez deviné, mais peuvent s'avérer tout aussi redoutables.
S'en est suivi le pique-nique, qui ne fut pas de tout repos, la moitié des enfants étant des zébulons, tout pareil que le moyen Scarabouil, incapables de rester assis plus de 2 min 40 d'affilée. Heureusement, le supplice ne leur a pas été trop longtemps infligé, et nous avons vite rejoint l'Odyssée verte pour la fameuse promenade dans les arbres.
Promenade faite au pas de course, bien qu'il ne faille "ni courir, ni sauter, ni se balancer, (ni se taper dessus)", tirade répétée un million de fois (pas moins) par moi-même, inlassablement, calmement mais fermement (avec toutefois l'envie grandissante de les bazarder par-dessus bord, les uns après les autres). Heureusement, le supplice ne m'a pas été trop longtemps infligé, les 18 étapes ayant été franchies en moins de temps qu'il n'en faut pour crier: "on ne court pas, on ne saute pas, on ne se balance pas et ON NE SE TAPE PAS !!!"
La fin de l'histoire devient nettement plus légère et joyeuse, à partir du moment où je me débarrasse des sept mercenaires garçons turbulents qui m'ont rendue chèvre dans les arbres. On entre dans la partie "sauvage" de la forêt (toute proportion gardée), en quête de sangliers, chevreuils et autres biches. On suit les traces des animaux, on hume l'air pour connaître leur trajet, on devine des animaux qui bougent, on croit voir voit des ours et des loups, là-bas dans les feuillages, on se raconte des histoires, on flâne, on rêve... puis on finit par dormir dans le bus !
En bref, une bonne journée que n'ont pas réussi à entacher les quelques trublions du groupe. J'ai pu observer mon Sizans favori évoluer avec ses camarades de classe et son maître, plus obéissant qu'à la maison mais tout aussi fantaisiste, finalement pas si différent. Je ne l'avais pas fait depuis longtemps et ce fut un plaisir, partagé.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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