Alors...

C’est déjà la fin des vacances. C’est déjà la veille de mars. Hier, c’était Noël. Hier, il y a mille ans. Ces vacances, tout le monde les attendait, chacun avec des raisons. Résultat : on a pris le temps de ne rien faire.

La Grenabée est celle qui en a le plus profité entre son séjour chez Mamie et son week-end chez Nana. Les vacances au bout de la rue, au calme, loin du tumulte familial et des angoisses parentales. Le tout couronné par ces deux nuits dépaysantes sous la yourte (en famille, chien compris, cette fois). On a un peu déchanté en découvrant les devoirs il y a 4 jours : une liste de compétences à maîtriser, sans guide, sans exemple, sans fiche d’exercices, rien. Décidément, il n’y a pas d’égalité scolaire, parole de parents enseignants…

Le grand a passé ses vacances à dormir (et donc grandir encore…), jouer à des jeux de société et lire. Pour la première fois depuis longtemps, il a demandé lui aussi à se mettre au calme chez Mamie (signe que l’ambiance générale est à ce point pesante que même lui, qui est pourtant la sérénité et le flegme incarnés, a besoin de s’en éloigner). Lui aussi a cependant bien apprécié le mini-séjour dans la yourte.

Le deuz a, lui, passé la moitié du temps à essayer d'oublier ses soucis, l'autre moitié à profiter du calme avant la tempête le renouveau et tous ses bouleversements. C'est le seul qui n'a pas quitté ses parents une seule seconde (la réciproque n'étant pas complètement vraie).

Les parents ont cuvé leurs angoisses et nourri leurs anxiétés. Chacun les siennes, certaines partagées. La réparation des âmes a quelque peu primé sur le travail, une fois n’est pas coutume. Cependant, ce qui n’a pas été fait pendant les vacances restera à faire à la rentrée, au jour le jour. On s’arrangera. Tant pis. Ou tant mieux.

En vrac, ces deux dernières semaines, il y a eu des jeux de société, des films, des séries, des rendez-vous médicaux, des anniversaires, des balades au parc mère-fille, un peu de travail quand même, des ateliers théâtre en visio, des cadeaux, un mardi un peu moins drôle mais nécessaire, des dessins, du rangement, des passages chez le coiffeur (qui a coupé un peu trop court) et le toiletteur (qui a laissé un peu trop long) et deux nuits sous la yourte (qu'on aurait tous voulu prolonger à l'envi). Et pas beaucoup de photos.

Demain, on repart pour une nouvelle période dont les premières semaines s'annoncent déjà intenses. Les batteries sont rechargées. On va y arriver !