18 Avril 2021
Ou comment on s'en tire, après un an, peu ou prou, de confinement des corps et des esprits.
J7 : J'entends depuis plusieurs jours à la radio que nos bienveillants dirigeants envisagent de reporter au mieux, voire d'annuler au pire, les élections régionales. Bien évidemment, les instances régionales se rebiffent. Et heureusement. Depuis le début de cette crise sanitaire, en plus de notre liberté de mouvement, quels autres "privilèges" avons-nous perdus insidieusement, soit sans même en avoir conscience, soit en se laissant persuader que c'est une bonne chose pour tout le monde ?
J9 : les cabinets médicaux de diverses spécialités restant ouverts, nous ponctuons nos vacances d'un rendez-vous médical de contrôle par jour, en moyenne. L'occasion de parcourir la ville à pied.
J10 : Pendant le premier confinement (oserais-je dire le seul "vrai" ?), je ne suis sortie de chez moi que pour deux choses : aller à la boulangerie une fois par semaine et à l'école quelques demi-journées pour accueillir les enfants de parents ayant des "professions prioritaires". Cette fois-ci, la coupe étant vraiment pleine à ras-bord, je profite de la permission autorisée pour m'aérer le corps et l'esprit, soit seule, soit avec le chien, soit avec l'un ou l'autre des Scarabouils. Et c'est bénéfique, même si les effets sur mon humeur exécrable pour le moins changeante ne sont pas encore perceptibles à l'œil nu.
J12 : Depuis qu'on l'a reçue mardi, la table de ping-pong a réalisé l'exploit d'attirer hors de la maison les deux garçons, un petit peu chaque jour. La Grenabée, elle n'est pas souvent invitée à participer mais le jardin, elle n'a pas besoin de beaucoup de persuasion pour y passer du temps seule, à se raconter des histoires et vivre des aventures dont elle seule a le secret.
J13 : Un des effets secondaires des vacances, plus encore doublées d'un confinement, étant de nous faire perdre toute notion des jours qui se suivent et se ressemblent, ce dimanche, je travaille. Car ce n'est pas tout ça mais il reste quelques semaines de classe à préparer. Mais j'ai dormi aussi (en une sieste pré-déjeuner tardif), fait le tour du quartier et dessiné (essayé du moins).
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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