Choisir un prénom pour son enfant n'est pas facile. Evidemment, il faut qu'il plaise aux deux parents mais il doit répondre à de nombreuses contraintes :
- ne pas former de jeu de mot débile avec le nom de famille ;
- ne pas prêter aux moqueries ;
- être facilement « portable » et j’en passe.
C’est tellement difficile que même en gardant ces exigences en tête, nous avons pour ainsi dire un peu « raté notre coup ».
Alors pour répondre aux langues de vipères taquines, non, nous n’avons pas donné un nom de ville à notre fils, ni un nom de club de foot. Nous n’avons pas non plus cédé à la mode des prénoms en «-ane» puisque nous n’étions pas au courant de cette mode (nous n’avons consulté aucun bouquin ou autre hit-parade des prénoms). Et le prochain que j’entends dire « Vincent mit l’âne, etc. », *#¤*#¤ !!!
Non. Après maintes discussions houleuses, nous sommes tombés d’accord pour choisir un prénom slave qui rappellerait les origines de sa mère. Pour le prénom féminin, nous n’avions eu aucune hésitation. Pour le prénom masculin, la réflexion s’est avérée plus ardue car la plupart possède des sonorités pour le moins inhabituelles et nous craignions que ce soit un peu lourd à porter et difficile à assumer pour enfant né en France. Finalement, Milan s’est imposé. En plus de répondre à tous nos critères pratiques, il est de bon augure puisqu’il signifie : « aimé des peuples »…