Pendant ma grossesse, j'ai été gratifiée d'un certain nombres d'avis, conseils, recommandations et autres "menaces" de la part de personnes plus ou moins bien intentionnées, à qui je ne demandais rien. Je devais ressentir tels maux à tel moment ; tel évènement devait se produire à tel terme, etc. alors qu'en fait, non.
Depuis la naissance de Milan, c'est pire pareil. A la maternité, à la PMI, chez la sage-femme, le généraliste ou le pédiatre ou parmi l'entourage, j'ai entendu des milliers de choses souvent juste différentes, parfois carrément contradictoires. Cela m'a valu un baby-blues pas très sympathique quoique très bref au cours de la deuxième semaine de Milan et plusieurs semaines d'incertitude et d'inquiétude au cours du troisième mois (la sage-femme avait réussi à me convaincre qu'il ne pleurait pas "normalement". Oui, parce qu'il y aurait une façon "normale" de pleurer...).
C'est alors que je me suis replongée dans les livres et autres articles spécialisés. Grossière erreur déjà commise lorsque j'étais enceinte (je suis incorrigible, je n'arrive pas à tirer les leçons de mes erreurs passées...) ! Résultat : pas plus rassurée. Je ne sais pas comment sont les bébés des autres, mais le mien, il ne rentre pas bien dans les cases. Et du coup, ces lectures devenaient pour moi plus angoissantes que rassurantes.
Finalement, après avoir longuement regardé son bébé rire, sourire, dormir béatement, regarder partout avec curiosité... Maman a naturellement pris la décision de s'affranchir de tout avis ou conseil non sollicité par elle ou le Papa. Ils font ce qu'ils veulent avec leur bébé, quand ils le jugent bon et de la manière qui leur sied à eux. N'en déplaise aux mauvaises langues au reste du monde (rien que ça !). Et Maman leur tire même la langue (car elle est restée une vraie chipie) !
Bilan après un mois de sécession : tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes (ou presque...) !