4 Juillet 2009
En attendant Scarabouil Ier, j’avais été suivie par une gynécologue relativement... disons hostile... aux femmes enceintes. Pas le droit à de temps pour la parole, à peine pour un examen rapide. "Vous avez de petits travers ? on s’en moque puisque le bébé va bien (et c’est bien fait, vous l’avez bien cherché !)". C’est ainsi qu’elle était passée à côté d’une anémie accompagnée de chutes de tension qui m’avait valu une semaine de repos complet imposé par ma généraliste, consultée 2 jours après une visite mensuelle chez la gynéco.
Lorsque j’ai appris la venue du Scarabouil, IIème du nom, je n’ai pas longtemps hésité. Retourner voir ma gynéco abhorrée, si gentille et compréhensive, qui exerce à 30 minutes en voiture de chez moi et accuse une moyenne de 1h30 de retard à chaque rendez-vous ou m’adresser à la sage-femme réellement chaleureuse et à l’écoute avec qui j’avais fait la préparation à l’accouchement puis la rééducation, qui exerce à 10 minutes de chez moi et n’a jamais plus de 15 minutes de retard ? Hummm… Amstramgram… mais comme la reine et le roi… ce sera la sage-femme !
Je l’ai déjà vue 2 fois et ne le regrette pas. Je l’aime, cette sage-femme (et aussi sa collègue qui partage son cabinet). Elle compatit quand je lui parle brûlures d’estomac et me prescrit de quoi les atténuer. Elle me donne des trucs pour éviter de laisser s’installer la sciatique (dormir en chien de fusil avec un coussin entre les genoux, ça marche !) et des astuces pour continuer à porter ma charge lourde attitrée le Scarabouil Ier sans peine ou presque. Elle me fait venir entre deux rendez-vous pour me faire écouter le cœur du bébé parce que son appareil en panne à la dernière consultation est enfin réparé. Elle approuve mes pesées mensuelles par des "c’est très bien, c’est parfait !" alors même qu’au même terme, j’ai des kilos (2) d’avance par rapport à la première grossesse où la gynécologue me disputait au moindre gramme supplémentaire.
Cerise sur le gâteau : elle se rappelait non seulement de moi (de mon nom et de ma non-peur d’accoucher) mais aussi du Scarabouil et de son prénom. Je l’aime, ma sage-femme !
Mais elle a quand même voulu m’envoyer chez un gynécologue (la traîtresse) pour un examen qui n’avait rien à voir avec la grossesse. Prise de sueurs froides à l’idée de revoir mon ennemie jurée, j’en ai profité pour changer de cabinet. Encore une femme, pas loin de chez moi (en théorie, car elle exerce dans le triangle de "Carrefour", équivalent citadin de celui des Bermudes, dans une rue secrète que jamais personne n'a encore trouvée du premier coup), pas forcément très avenante au premier abord mais posée et à l’écoute et qui explique bien les choses. Adresse à retenir pour l’avenir.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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