4 Avril 2010
Il prend son temps pour grandir et grossir (à ce propos, nous avons rejoué cette scène-ci lundi dernier chez la pédiatre...). Il prend son temps pour observer son entourage et son environnement. Il profite tranquillement du temps qui passe.
Il aime que Maman souffle dans ses cheveux et son cou, tripoter ses pieds, pincer, griffer, toucher le visage de la personne qui le porte, jouer sur son tapis, dans son lit ou son transat.
Dernier arrivé mais fermement décidé à prendre sa place dans cette famille, il sait faire de petites crises de jalousie, avec le même talent que son grand frère. Et quand ils ont décidé tous les deux de jouer sur ce registre, les soirées ne sont pas de tout repos...
Dans l'écharpe de portage, c'est la guerre. Maman croit que c'est un cocon dans lequel mettre bébé à l'abri, lové sur sa gorge, pendant les trajets maison-crèche (principalement). Bébé, quant à lui, a décidé que c'était un balcon ouvert sur le monde, tourne la tête à 180°C, se jette en arrière, pousse fort avec ses deux bras tendus pour prendre du recul... Maman rentre toujours éreintée (au sens propre du terme), repensant avec nostalgie aux moments de douceur que l'écharpe permettait à l'époque du grand frère.
Bébé doit être pro-Dolto (que Maman n'a même pas lue). Alors qu'il nous abreuve volontiers de "agreuh", "groar" et autres "rraourrr", il me regarde d'un air parfaitement consterné et incrédule quand je lui réponds dans son langage, alors qu'il prend un air satisfait et carrément fasciné quand je lui parle normalement. Allez comprendre...
Seule zone d'ombre à ce tableau somme toute favorable, mini-Scarabouil a depuis quelques jours repris goût à la tétée nocturne. Cette nouvelle habitude fera peut-être du bien à sa courbe de poids mais certainement pas au capital sommeil de sa mère. Affaire à suivre...
Au programme des prochaines semaines : retourner à la crèche et s'initier au lait artificiel (ça, c'est pas gagné...).
A tous ceux qui pensent que le grand était plus "sociable" au même âge, je conseille la relecture de ce bilan.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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