Renvoyé !

Saqué, jeté, lourdé, viré comme un malpropre !
Au bout d'une heure et demi !

Juste le temps d'observer l'environnement et d'évaluer la situation. Le temps quand même de se faire changer une couche. Une fois les fesses propres, il a commencé sa lithanie et harcelé moralement les nounous sans relâche.

Il paraît qu'elles ont tout essayé : le tapis, le coussin, les bras, le transat, le lit... Rien n'y a fait. Il a pleuré hurlé. Il s'est contorsionné. Il a fait sa tête de pov' malheureux abandonné par sa vilaine Maman. Et il est arrivé à ses fins !

A bout de force, d'arguments et d'idées pour le calmer, les nounous ont appelé Maman à la rescousse après une heure et demi de torture morale exercée par le mini-Scarbouil sur elles. En arrivant à la crèche, Maman pouvait entendre les cris de son petit démon malheureux depuis la cour. Mais dès qu'elle a ouvert la porte, il s'est tu et a souri. Comme par magie ! (Tu parles...) La nounou était soulagée mais Maman un peu fâchée par les méthodes de son rejeton pour exprimer son refus de rester là.

Pourtant, elle lui avait bien expliqué combien c'était chouette d'aller à la crèche, qu'il serait avec son grand frère et que ce serait bien. Visiblement, Bébé ne partage pas son point de vue. Le faire changer d'avis ne sera sans doute pas une mince affaire car il semble qu'il ait déjà un caractère de cochon bien trempé et de la suite dans les idées. De retour à la maison, il s'est occupé tout seul dans son lit, comme si de rien n'était. Maman est dépitée...

Tellement dépitée qu'elle évitera de parler ici de la résistance passive mais déterminée qu'il oppose quotidiennement à la prise de lait artificiel au biberon.
La rentrée va pas être cool, je le sens bien. Pff !...