13 Août 2007
Aujourd'hui, réunion d'information sur la péridurale.
Je passerai très rapidement sur le fait qu'elle ait commencé à 11h30 au lieu de 11h sans aucune excuse et/ou explication de l'intervenant alors, que nous, comme patientes, sommes dans l'obligation de reprendre rendez-vous des semaines jours plus tard quand nous avons 15 min de retard, même justifiées, à une consultation...
Pour en venir au vif du sujet, j'ai retenu qu'il ne fallait surtout pas hésiter à demander la fameuse piqûre car elle offrait bien plus d'avantages qu'elle ne présentait d'inconvénients.
Avantages : avant tout, on peut sentir tout ce qu'il y a sentir lors d'un accouchement, sans avoir mal. "Et au XXIème siècle, Mesdames, il n'est plus permis de souffrir !" Et si je veux, moi ? Même pas peur !... Et en cas de complication, l'anesthésie est déjà faite, elle peut servir à presque toutes les interventions - génial, le pack Tout-en-1 !...
Inconvénients : d'abord, il semble que l'anesthésiste ne sache jamais du premier coup la quantité de produit à injecter ; s'il en met trop, on ne sent plus rien du tout, pas génial pour savoir quand aider bébé... Mais cela est complètement anodin, certes.
Ce qui l'est nettement sont les "effets secondaires". Le moindre, qualifié de "réellement très très rare" par l'anesthésiste consiste en de violents maux de tête en station debout consécutifs au trouage accidentel de la membrane céphalo-rachidienne permettant l'écoulement du liquide du même nom dans la membrane péridurale, provoquant une chute de pression dans ladite membrane trouée et alors là, le cerveau bouge... si, si... et on a super mal à tête. Avoir mal au crâne n'est pas dramatique. Ce qui me chiffonne, c'est que le "réellement très très rare" représenterait 1 cas sur 200. D'aucuns penseront peut-être que je chipote, mais pour moi, un évènement se produisant 1 fois sur 200 n'est pas "réellement très très rare"...
Je ne m'étendrai pas plus avant sur les autres risques encore plus rares "que je n'ai encore jamais observés au cours de ma carrière" dixit l'anesthésiste mais encore plus flippants.
Finalement, je m'étais rendue à cette réunion d'information pour ce qu'elle était, informative, dans l'unique but de me conforter dans ma décision déjà prise de demander la péridurale le jour J. Cependant, depuis cette réunion fort instructive, un doute tenace s'est emparé de moi... Je retiens qu'il s'agit d'une intervention de confort, qui n'a d'intérêt strictement médical qu'en cas de complications lors de l'accouchement et comporte des risques "réellement très très rares" mais pas anodins du tout. Mais peut-être me trompé-je ?...
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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