4 Août 2010
9 mois, 2 belles quenottes (la troisième se borne à affleurer), 1 bon caractère.
L’enfant est bavard et nous raconte un tas d’histoires, avec une grande richesse d’intonations qui donnent un étonnant relief à ses récits. Oui, les récits de ses journées qu’il conte chaque soir à Maman quand elle rentre du travail. Pour faire honneur à ses origines du sud, il parle aussi avec les mains... et les jambes. Il peut également s’exprimer très clairement d’une simple mimique. Bref, il a des choses à dire et ne se prive pas pour les exprimer.
Il a aussi plein de choses à découvrir et n’a dorénavant plus besoin de personne pour partir à l’aventure, dans tous les sens et toutes les directions. Evidemment, ce que Maman préfère, c’est le voir faire des efforts incommensurables pour la rejoindre quand il l’aperçoit.
Elle aime aussi la façon dont il l’accueille le soir, laissant d’abord sa place au grand qui a l’avantage de savoir courir mais manifestant crescendo pour que Maman vienne le voir : d’abord stoïque, il éclaire son visage d’un sourire radieux, agite ensuite les bras, puis les jambes et finit par rouspéter si Maman passe plus de 1’10’’ à dire bonjour au grand frère.
La fin de ce neuvième mois se distingue par le passage au biberon, qui fut assez sportif, il faut bien l’avouer, l’enfant ayant à cœur de bien signifier son mécontentement à sa vilaine mère, qui lui a brutalement coupé les vivres, sans avis ni conseil (mais dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu’on veut). Maintenant qu’il a fait son deuil du lait maternel, il se venge en faisant la grasse matinée, empêchant ainsi Maman de le nourrir tout court le matin avant de partir. Bien fait pour elle ? Il ne perd rien pour attendre !
A part ça ? Il passe son temps à se bidonner et entendre son rire est bienfaisant. Il est brutalement (dans tous les sens du terme) devenu fan inconditionnel de Bastoche qui subit stoïquement les tirages de poils et autres doigts dans les naseaux ou les oreilles (ce qui n'est pas le cas des autres membres de la famille qui détestent tous subir ce même traitement). Il aime toujours autant la compagnie de son grand frère qui lui, ne voit pas toujours sa proximité d'un très bon oeil... on a déjà eu droit à de multiples "Mais il m'embête, Esteban !"... on n'est pas au bout de nos peines ! Il prend la table à langer pour une aire de jeux et rouspète quand on le tient pour s'occuper de lui. Et si on le laissait vivre tout nu ?
Pour résumer, on a encore gagné un enfant facile à vivre et tout le monde s'en réjouit.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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