2 Septembre 2010
Voilà, c'est fait !
La perspective d'entrer à l'école avait été l'origine de grandes vagues d'enthousiasme chez le grand Scarabouil. Il se réjouissait d'ailleurs de pouvoir pénétrer à son tour dans cet antre du savoir et de la culture (pas tout à fait en ces termes, certes...) depuis qu'il avait visité l'école en juin et constaté avec bonheur qu'elle possédait une bibliothèque. Finalement, le jour J a fini par survenir et... la rentrée s'est bien passée. Comme à son habitude, le Scarabouil a d'abord observé ce nouvel environnement, son Luminou dans une main, Maman dans l'autre. Il a ensuite demandé à jouer, puis a confié Luminou à Maman de laquelle il s'est doucement détaché; La rentrée se déroulait sans heurt et sans pleur ; Maman allait partir quand soudain...
Une mère cruelle (si, si, je pèse mes mots), qui avait un enfant apeuré littéralement accroché aux basques, a brutalement quitté la classe comme une voleuse, sans rien dire à personne (ni au revoir à son fils, ni merde à la maîtresse), provoquant d'affreux hurlements chez son fils qui eurent un effet boule de neige sur ses camarades. Heureusement, aux dires de la maîtresse, le chagrin de mon grand Scarabouil n'a pas duré. La matinée a d'ailleurs été assez chargée pour que les enfants n'aient pas le temps de penser à leurs pauvres parents désoeuvrés : rangement, présentations, histoire, récréation et retrouvailles avec Lana & Lina, dessin... A premier jour, première fierté : le Scarabouil a dessiné son papa (dont l'ego s'est instantanément démesurément gonflé), nous dévoilant l'animal qu'il savait dessiner les bonshommes contrairement à ce qu'il prétendait jusqu'alors.
Nous n'avons pas sacrifié à la traditionnelle mise à neuf de l'enfant pour sa toute première rentrée (exception faite des chaussures reçue en cadeau à Valjevo), estimant qu'il serait peut-être content de pouvoir compter sur le côté rassurant d'avoir sur et près de lui des vêtements et objets familiers en cas de gros stress de besoin. Nous ne voulions pas non plus céder à l'irrépressible envie la tentation de ne pas le laisser en classe toute la journée, alors que Papa et Maman ne travaillaient pas aujourd'hui, parce que nous voulions profiter de notre liberté afin qu'il ne se fasse pas une fausse idée de l'école et de ne pas lui rendre les jours suivants plus difficiles (dès lundi, il expérimentera la garderie matin et/ou soir, selon les jours) malheureusement, il n'y avait pas classe cet après-midi.
C'est ainsi que commence sa longue carrière d'élève (au moins 13 ans, en l'état actuel des lois)...
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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