14 Janvier 2010
Aujourd'hui, nous avons présenté le Scarabouil 2ème du nom au collège où Papa passe sa vie officie. Il avait préparé un "apéritif déjeunatoire" avec petits fours salés et sucrés confectionnés de ses blanches mains made by Pic*rd sur une jolie table avec nappe en papier blanc (taguée décorée au feutre par ses collègues).
Ceci fait, il nous attendait, les deux scarabouils et moi, à 11h45... Sauf qu'à 11h45, mini-Scarabouil finissait à peine de téter chez Deda et Nana qui habitent à deux pâtés de maisons du collège. Pourtant, nous avions pris toutes nos précautions pour être à l'heure et même en avance. Mais c'était sans compter les travaux qui barraient les routes et nous ont ainsi détournés de notre chemin habituel et enfoncés dans de sinistres labyrinthes zones industrielles. "Il fallait suivre la déviation." Certes, mais je ne l'ai pas vu le panneau "déviation", obsédée que j'étais par les pleurs affamés de mon bébé. Comme quoi, avoir mal aux oreilles affecte la vision (à méditer...).
Une fois le droit chemin retrouvé, le bébé rassasié et le grand récupéré, nous étions dans les temps pour arriver juste avant midi et éviter le flot (et les regards inquisiteurs) des collégiens affamés (eux aussi). Mais c'était sans compter un chauffard automobiliste impatient qui n'a pas apprécié que je m'arrête à un stop et me l'a fait savoir en me doublant par la droite, grillant le stop et m'obligeant à avancer, m'empêchant ainsi de tourner à droite et me forçant à m'enfoncer dans de sinistres labyrinthes un dédale de rues en sens unique m'éloignant de mon but.
Je ne m'étendrai pas sur le quart d'heure qu'il m'a fallu pour trouver une place où garer la voiture, ni sur la somme d'argent due à la communauté au titre de la quantité de gros mots proférés à haute voix en présence des enfants pendant ces 15 minutes (ni sur le fait d'avoir laissé la voiture ouverte, clefs sur le contact, pendant deux heures, dans un quartier qui craint...)
Finalement, tout s'est bien passé : nous avons été accueillis chaleureusement, comme toujours ; les enfants ont été couverts de cadeaux et Esteban a même eu droit à une chanson tout exprès écrite pour lui par une chouette prof de français, sur l'air de "Yesterday". Malheureusement pas de photos (car on n'en a pas pris, sauf une floue), ni de video (car nous avons fait l'objet de menaces de la part des profs présents). Après quoi Papa est retourné à ses cours et Maman chez Deda et Nana pour coucher les petits et souffler un peu.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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