Noël is coming

En ce deuxième week-end de l 'Avent, l'ambiance fut un peu moins recueillie que le précédent.

Samedi, les lutins ont été accaparés par Mamie pour installer sa crèche et décorer son sapin. Pendant ce temps, Papa faisait une démonstration de canne et de bâton de combat, en faveur du Téléthon, sous l'oeil de Maman, de plus en plus admirative devant la fluidité des passes et l'élégance des gestes. Pus tard, alors que les lutins étaient récompensés de leurs efforts par un repas au restaurant chinois, leurs parents en profitaient pour improviser une soirée ciné à la maison, devant un repas chinois eux aussi.

Dimanche, le Père Noël est venu rendre visite aux baby-gymnastes du club où la Grenabée s'entraîne chaque samedi matin. Les enfants ont fait la démonstration de leur talent le long d'un parcours géant avec poutre, barres parallèles, anneaux et barres asymétriques, sous le regard admiratif de leurs parents, public conquis d'avance. Les séances hebdomadaires étant interdites aux parents, ce fut l'occasion de constater les progrès des enfants. Ainsi, notre souricette qui, cet été, ne sautait pas sans aide et faisait des roulades plus qu'approximatives nous a bluffés par son aisance générale. Elle parcourt la poutre tranquillement sans aide, saute au bout sans peur, atterrissant parfaitement sur ses deux pieds et fait des roulades impeccables, avec une jolie pose des bras et du pied avant de se lancer.
Pour les récompenser de leur assiduité, le Père Noël a offert à chacun un chocolat et deux clémentines, que la Grenabée a spontanément partagé avec ses frangins. Le partage, c'est aussi le sens du temps de l'Avent, non ?

L'évènement de la semaine a bien entendu été l'inauguration des calendriers de l'Avent, pour lesquels l'enthousiasme n'est pas encore retombé. Nous avons frôlé l'incident diplomatique à l'ouverture le 1^er décembre, lorsque le moyen a découvert le thème du sien... qui n'était pas le même que celui de son frère qui avait donc trop de chance... mais contre toute attente, il n'y a pas eu de pleurnicherie, ni de caprice, ni de "c'est pas juste !"... seulement un philosophe "c'est pas grave, ça va être bien quand même."