17 Mars 2019
Le dernier dimanche s'est déroulé dans une brume épaisse, au bruit du vent tempétueux sur le toit et au son des voix des enfants à peine étouffées par ma fatigue. Les affres joies de la convalescence. A vrai dire, j'ai eu l'impression d'évoluer au ralenti presque toute la semaine, bien qu'il ait fallu reprendre la routine chargée des périodes scolaires.
Cependant, j'ai bien travaillé et eu un petit coup de stress en faisant le décompte du peu de jours restant jusqu'au jour J... Au fond, je ne m'inquiète pas des épreuves d'admissibilité, mais je ne suis pas encore arrivée à la dernière page de mes manuels, en conséquence de quoi, j'ai encore l'impression de manquer de savoirs ultra fondamentaux.
De son côté, le père de famille a également bien travaillé, peut-être au-delà de ses limites et/ou de ses prérogatives : il s'est blessé à la cuisse en faisant la course avec ses élèves, dans le cadre d'un séance de Sciences Physiques sur le mouvement et la vitesse... Bref, vendredi soir, le deuz et moi avons joué les transporteurs sanitaires en allant le chercher au collège, lui qui ne pouvait pas rentrer comme d'habitude en vélo. Repos forcé et salutaire pour le week-end.
Mercredi soir, la personne qui accompagne notre moyen Scarabouil nous a reçus, sans lui, pour faire un premier bilan de leurs séances, plutôt très positif. Cela a ressemblé à une psychothérapie parentale, fort intéressante et instructive. Nous retiendrons que nous sommes des parents plus que potables, dont le principal défaut serait une tendance trop forte à la remise en question. Il faut parfois, et même souvent, savoir dire non, sans se justifier.
Sinon, il y a eu un conseil d'école encore pigmenté de quelques aberrations dont il vaut mieux prendre le parti de rire a priori, un resto entre parents délégués, une soirée Koh-Lanta en famille qui devrait devenir une institution, les garçons étant très demandeur (c'est LE sujet dont on parle dans la cour), du pain fait maison, la fin d'un roman d'anticipation et le début d'un roman dramatique, une série coréenne de zombies, un mobile en fin de vie.
Sinon, on a obtenu un rendez-vous pour un bilan orthophonique pour mardi prochain, en l'espace d'un peu plus d'un mois, alors que les neufs dixièmes des praticiens de la ville et alentours sont saturés et ne prennent pas de nouveaux patients et que le dixième restant a un agenda complet 6 à 8 mois à l'avance. C'est mal, mais je remercie le piston, ou du moins le bouche-à-oreille.
La fin de semaine se déroule sous le signe du repos : quelques films, quelques jeux, quelques lectures, un petit tour avec le deuz pour dénicher un cadeau pour un copain de classe et le matériel nécessaire pour confectionner un bracelet brésilien, sa nouvelle lubie qui me replonge dans mes années collège. Il manque un peu d'assiduité (un rang à la fois, pas plus) mais je ne désespère pas de lui faire finir le sien tout seul avant ce soir.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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