15 Mars 2025
La rentrée, les obligations, la course souvent effrénée du quotidien a relégué la parution de cet article aux calendes grecques à aujourd'hui. Quinze jours après, elle semble déjà bien loin, cette semaine aux sports d'hiver, comme les gens disaient quand j'étais petite. Mais il fallait bien achever ce récit.
En ce sixième et dernier jour, les humeurs oscillent entre l'envie de profiter des pistes jusqu'à la dernière minute et le besoin de souffler un peu avant les 10 heures de voyage du lendemain. Sans surprise, la Grenabée s'élance sur les pistes, accompagnée de son père, cette fois. Au village, l'un profite du grand air frais en promenant longuement le chien qui ne boude pas son plaisir pendant que les autres s'occupent du ravitaillement pour le voyage. C'est l'occasion d'une agréable petite balade dans un bourg voisin, entre mère et moyen Scarabouil, ce qui est assez rare pour être souligné. Au retour, la mère s'offre à nouveau un moment au calme, seule à la piscine et au sauna, le reste des vacanciers étant les pieds dans la neige ou la tête dans les valises.
L'après-midi, un seul n'ira pas skier, ayant décrété la veille au soir que sa session de ski était officiellement terminée. Les autres se feront plaisir, chacun à sa mesure, en fonction des ses envies. La Grenabée participe à son dernier cours de ski, avec toujours autant d'enthousiasme et d'entrain. A l'issue des examens, elle obtient fièrement son flocon, limite première étoile. Il s'en est fallu d'un planté de bâton. Pour elle, cela ne change rien, ce qu'elle a aimé, c'est skier. Et elle ne s'en est pas privée. Avant de rentrer au village, elle est repartie au sommet de la montagne avec son père et son frère pour l'ultime descente de la semaine. De son côté, la mère de famille, aux pieds et mains gelés, s'est offert son ultime chocolat chaud en terrasse, sous les rayons à peine tièdes mais si lumineux du soleil d'hiver.
Au bilan de ces premières vacances au ski depuis cinq and, je retiendrai :
- le confort et le plaisir de partir avec des ados autonomes : chacun s'occupe de ses affaires, est libre de skier ou non, d'aller où il veut. On ne s'oblige pas à tout faire ensemble mais on se retrouve pour partager les repas. Les esprits étaient sereins, les humeurs apaisées, l'ambiance générale très agréable.
- l'absence de pression : comme chacun pouvait arpenter les pistes de son choix, personne (moi, en l'occurrence) n'a subi de pression extérieure. Je n'ai pas cherché la performance, seulement la réassurance. Je me suis écoutée (je ne suis cependant pas une chochotte), j'ai évité soigneusement les plaques de verglas et les affleurements de terre (la couche de neige n'était pas optimale à certains endroits) et j'ai pris mon temps pour descendre les pistes. D'ailleurs, compte-tenu de ma vitesse et de la longueur de mes virages, je suis celle de nous cinq qui a passé moins de temps dans les remontées mécaniques et paradoxalement le plus de temps sur les pistes.
- et le corollaire non négligeable des deux points précédents : l'absence de blessure. Si la prudence est mère de sûreté, elle l'a été de ma santé.
Nous revenons enchantés de ces vacances très appréciables. Les négociations pour l'hiver prochain sont même déjà ouvertes...
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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