Petites contrariétés de la vie quotidienne

A la naissance de Milan, on nous a offert le fameux cuiseur-mixeur « Bébé-cuisine » (libre traduction de l’auteur) connu de toutes les mères de France (ou presque).

Sur l’utilisation de cet ami de la mère française moderne, je n’ai rien à dire : facile, pratique, rapide. Néanmoins, je finis toujours par m’énerver quand je m’en sers. Et pourquoi donc ? A cause des quantités…

J’ai beau faire, depuis 3 mois 2 semaines et 1 jour que je pratique l’engin, les quantités ne sont jamais les bonnes. Toujours plus qu’un petit pot mais toujours moins que deux ; jamais exactement un et demi. Du coup, je relance une tournée moindre pour compléter le pot pas tout à fait plein mais il m’en reste à nouveau, pas assez pour remplir un troisième petit pot (faut suivre...). Etc.

Finalement, c’est sans fin (notez le subtil jeu de mots). En désespoir de cause, j’ai commencé à garder des pots poubelles fourre-tout destinés à contenir les petits restes. Quand un pot est plein, il est alors présenté au Bébé… Résultat : des mélanges improbables de carotte, épinard, aubergine… auxquels je n’ai pas encore osé goûter. Le bébé n’a, lui rien remarqué. Du moment que ça se mange, il est ravi !