Petites scènes de la vie quotidienne

A la veille de ses 17 mois (quoi ? déjà !), le Scarabouil qui maîtrisait déjà l’enlevage des chaussettes avant le bain avec une belle dextérité, s’est essayé au baissage de pantalon, toujours avant le bain. Pour une première, le succès fut mitigé, mais l’intention y était. Le pantalon avait à peine été descendu jusqu’à mi-couche qu’il levait déjà ses pieds l’un après l’autre pour sortir ses jambes (faut dire qu’il était pressé : le capitaine pirate et son moussaillon lui faisaient déjà de l'oeil dans la baignoire pleine d’eau). En vain, évidemment. Heureusement, Maman est venue à la rescousse. Et deux secondes après, plouf ! Ouf !

Le jour d’avant, après la sieste, le Scarabouil s’est planté devant sa mère en lui demandant : "a pa da na bé là-bas ?" en pointant la fenêtre qui donne sur l’aire de jeux (à peu de chose près… notez qu’il sait bien dire là-bas et l’utiliser à bon escient). Evidemment, Maman qui n’avait rien compris, est restée coite. Du coup, il a attrapé son poncho d’un air décidé, l’a enfilé (ou plus exactement posé sur sa tête) puis a emmené ses chaussures devant la porte d’entrée en répétant "a pa da na bé là-bas !"… Ah ! Ok, on va y aller, faire du tricycle au parc. Mais après le goûter, quand Papa sera revenu. Il sait ce qu’il veut ce petit bonhomme !

Le jour de la rentrée à la halte-garderie, Monsieur s'est montré d'abord un peu intimidé. Puis les enfants déjà arrivés ont pointé le bout de leur nez à la porte. S'en sont suivis de grands moulinets de bras, de chaque côté de la porte ; un blondinet s'est écrié "Oh, c'est Milan !" en le pointant de son index ; Milan a poussé de petits "oh !" et "ah !" avant de se précipiter vers la salle de jeux... passant devant le petit blond sans même un regard pour lui... Pas encore très au fait des règles de bonne conduite en société, mon petit !