Soirée raclette

Samedi (le 28 février), c’était raclette. Pas chez nous, et c’est tant mieux : ce n’est pas nous qui avons subi la bonne odeur de fromage fondu refroidi au réveil le dimanche (je suis odieuse). Un genre de soirée-surprise-d’anniversaire-à-laquelle-on-s’attend pour Papa et un de ses amis, nés tous les deux en janvier (c’est dire si leur bande de potes est hyper-réactive !).

Selon la tradition, qui date de leur adolescence toujours en cours, ils auraient dû recevoir chacun un CD 2 titres d’un artiste honni (sinon, ce serait moins drôle) ou inconnu et un cadeau pourri inutile et moche de la mort de l’an 2000 mais aussi un cadeau plus "sérieux".
Le tiercé gagnant pour l’homme de la maison a été cette année… seulement un doublé (les traditions se perdent, ma pov'dame !) : pas de cadeau pourri cette année (oh, dommage !) mais le jeu "Mario Kart" dont il rêvait (et à la quête vaine duquel je suis depuis mi-janvier, sont trop forts ses copains !) et un super CD d’Elodie "en stéréo" (eh oui, rien que le titre, ça vaut le détour !).

En revanche, il avait, lui, pensé à faire honneur à la tradition en offrant à son co-impétrant le DVD d’un film improbable, sur le thème de "La Momie, la résurrection" avec Tony Curtis (!), que nous avons visionné après le repas en guise de punition.

Résultat des courses : la maîtresse de maison s’est endormie profondément, l’heureux détenteur du DVD aussi mais il a été réveillé plusieurs fois afin qu’il puisse profiter pleinement de son cadeau, 3 autres ont abusivement baillé, 1 a commenté en grommelant pendant 1h37, la dernière (moi-même) s’est enquillé une bonne dizaine de fois le diaporama des photos de vacances, mariage, lune de miel, famille... des hôtes qui défilait dans le cadre numérique posé près de la télé. Une vraie réussite (la soirée… pas le film) !

Ah, j’ai eu aussi mon compte de cadeaux (et ça, c’était une vraie surprise) : des bols pour le petit-déj parce que j’avais cassé le mien le matin-même (ça, c’est de la réactivité !) et un soin en institut (je deviens accro !).
Conclusion : on va les garder encore un peu, ces amis-là.