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Bouh ouh ouh...

… j’ai pas de doudou !


Au hasard de mes lectures, j’ai constaté que plusieurs bloggeuses s’étaient donné le mot pour présenter leur doudou de quand elles étaient petites (plus ou moins). Cela donne des articles amusants mais cela donne aussi à réfléchir : c’était quoi, mon doudou à moi ?... Ben, rien ! Mes parents étaient-ils à ce point cruels qu’ils m’aient délibérément refusé ce plaisir ? un genre de principe d’éducation : la vie est dure (ce n’est pas faux…) et il faut apprendre aux enfants à ne compter que sur eux-mêmes donc au diable, les doudous ! Mais non…

D’abord, la légende familiale raconte que dès que j’en ai été capable, je jetais par-dessus bord illico tout corps étranger (nounours, poupée…) déposé dans mon lit. Aujourd’hui encore, je prends sur moi pour partager mon lit. Ensuite, quoi de plus pratique que le pouce multifonctions : pas de tétine à perdre, chercher, faire tomber… pas de doudou à perdre, chercher, oublier dans des endroits improbables… pas d’anneau de dentition à mettre au frais, perdre, chercher… Finalement, mon doudou, c’était mon pouce. Toujours là, prêt à rendre service, rassurant et bon au goût. Pour varier les plaisirs, je tortillais mes cheveux autour de mes doigts en suçant mon pouce (tiens, ça me rappelle un Scarabouil de ma connaissance…). Ou alors, je tortillais le coin de ma chemise ou de mon T-shirt que je sortais par au-dessus quand je portais un pantalon mais par en-dessous quand j’avais une robe (pouvais pas faire autrement) mais aussi une jupe. En public, mes parents n’avaient jamais honte que je montre ainsi outrageusement ma culotte à tous les passants. Non, car ils faisaient alors semblant de ne pas me connaître…


Tout ça pour dire qu’on peut vivre sans doudou sans en garder de traumatisme. Le Scarabouil n’en a pas non plus d’attitré. En tout cas pour l’instant, car Papa-Lion bénéficie d'une attention croissante je me demande dans quelle mesure la crèche ne lui donnerait pas de mauvaises habitudes. En effet, à la crèche, on nous demande d’apporter un "doudou" qui rappellerait la maison, en cas de coup de blues du petit lu, toujours le même pour l’identifier facilement. C’est le début du conditionnement, non ?

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À propos
Nanie

Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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