Dimanche dernier, tout exprès pour mon cher Papa qui en rêvait, j’ai fait une tarte aux pommes. Ca n’a l’air de rien, comme ça, mais ça a pris une drôle de tournure, complètement indépendamment de ma volonté (et de mes compétences culinaires).
J’ai commencé par confectionner une pâte brisée ; pas de problème. J’ai épluché et tranché les pommes ; rien d’anormal.
J’ai versé ma petite sauce familiale pour que ce soit moins sec ; tout allait bien.
J’ai enfourné… puis défourné après la demi-heure requise. Comme je trouvais les pommes encore trop blanches, j’ai ajouté 15 minutes, histoire de les faire caraméliser un peu. Un quart d’heure plus tard, je m’empare de la tarte en toute confiance, je la coupe et c’est alors que surgit le drame ! Si la garniture de la tarte était bien dorée et fort appétissante, la pâte, elle, était carrément crue !
Je renfourne à nouveau (jamais 2 sans 3) pour 15 minutes… puis 5 de plus… puis 10 de plus… puis… Rien à faire ! La pâte s’est obstinée à ne pas cuire après plus d’une heure passée dans le four très chaud. J’ai renoncé à comprendre. La cuisson s’est terminée sur la cuisinière dans une poêle. Du jamais vu chez moi ! Résultat : un biscuit sec géant garni de pommes moelleuses et un père privé de goûter…
Si quelqu’un avait une explication rationnelle à ce phénomène… il me sauverait de la déprime car je ne me suis toujours pas remise de cet échec cuisant (c’est le cas de le dire, je sais. Inutile de remuer le couteau dans la plaie…)