27 Avril 2007
Dimanche dernier, rappelons-nous, les citoyens étaient invités à voter. Je ne sais par quel miracle, le bureau de vote était plein à craquer (3/4 d'heure d'attente en moyenne). Et il faisait chaud comme au coeur de l'été, souvenons-nous. Ok, je ne suis pas très enceinte (et dimanche dernier encore moins qu'aujourd'hui) mais quand même, la foule, le brouhaha, la chaleur, les jambes lourdes et la faim, ça fatigue vite. Et j'avais un peu de peine pour la dame qui était juste devant moi, et surtout bien plus enceinte (au moins jusque là !). Détrompez-vous. Personne ne lui a gentiment proposé de ne pas faire la queue comme l'aurait voulu le simple bon sens.
Après enquête de ma personne scandalisée, il a été révélé que le matin même, dans le même bureau de vote, un très très très vieux monsieur désorienté avait échappé de peu au lynchage parce qu'un scrutateur avait eu l'impudence de le faire voter avant tout le monde !
Aujourd'hui encore, à peine plus enceinte d'une semaine j'en conviens, j'ai pris le bus bondé pour me rendre au travail. Vêtue d'un pantalon et d'un simple T-shirt, mon ventre ne pouvait échapper à personne. D'ailleurs, la petite vieille debout près de moi m'a fait la conversation sur ce sujet pendant tout le trajet (mais de quoi j'me mêle ?). Détrompez-vous. Personne ne lui a proposé de place assise, surtout pas ces jeunes boutonneux si épuisés de leurs longues nuits passées devant un écran quelconque. Qu'on ne me laisse pas de place assise ne me pose aucun problème dans la mesure où je me sens en pleine forme (encore que, juste par principe, j'aimerais bien que quelqu'un y pense un jour...). Mais qu'on laisse debout les petites vieilles, ça m'énerve !
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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