Allez hop ! on y va !

où ça ? chez les 3 nanas de cette famille-là, comme ça, sur un coup de tête. A force de passer de la virtualité à la réalité (2 fois cette année, quand même), même les timides de mon genre prennent de l'assurance et se demandent pourquoi hésiter à concrétiser une rencontre par blogs interposés vieille de 5 ans déjà (là, il y a débat : France dit 6 ans...)

Chez France & Jean-François, nous nous sommes inspirés de deux/trois petites choses pour notre mariage (eux en août, nous en septembre). Puis ils nous ont  montré la voie pour préparer l'arrivée du premier-né (Jeanne mi-août, Milan début octobre). Mais nous leur avons "grillé" la politesse avec l'arrivée d'Esteban quelques mois avant celle de Fannie.

Bref. Papa n'étant pas là et Maman ayant envie de changer d'air elle aussi, elle s'est littéralement invitée d'office chez France (pour le coup, elle etait un peu gênée quand même) qui a eu la gentillesse d'accueillir notre famille de rustres avec beaucoup de naturel et en toute simplicité, exactement comme on l'avait imaginé.
Nous avons donc rencontré Jeanne, qui n'a pas la langue dans sa poche, et nous a expliqué en détail ses habitudes, pourquoi on avait changé son bureau de place, montré ses jeux et ses jouets, ceux qui sont trop petits donc interdits à Fannie, et par conséquent à Esteban, mais pas "aux 4 ans qui ont le droit", eux. Tout ça avant même de passer à table alors que les embouteillages nous avaient mis en retard et que nous étions affamés. Mais quel plaisir de l'entendre nous raconter sa vie par le menu : nous nous sommes sentis tout de suite adoptés !
Milan a fait son timide, ou plutôt son "sage comme une image" le temps du repas, histoire de faire bonne impression (encore que manger les tomates directement dans le plat, je ne suis pas sûre que ça donne si bonne impression que ça...) et de savoir comment aborder cette petite bavarde. Et subitement, il a investi ce territoire inconnu avec force rires et cris qui ont fini de résigner le chat à battre en retraite sous les draps.
Pendant ce temps-là, les plus jeunes se faisaient les yeux doux et des petits bisous baveux. (la preuve par l'image chez France, je craque !) Est-ce l'effet "second", mais ces deux-là sont aussi câlins et charmeurs l'un que l'autre ; je reste sous le charme de Fannie.
Pour ne pas se fâcher avec les voisins du dessous, nous avons terminé l'après-midi sous la pluie : à part deux ou trois drames causés par des mains sales (avoir les cheveux pleins de terre, ok, mais surtout pas les mains, c'est trop horrible !), les enfants n'ont même pas remarqué qu'il pleuvait, jouant au ballon, se courant après, escaladant des souches, etc...

Puis l'heure est venue de nous séparer. J'ai rangé mes Scarabouils trempés dans la voiture, avec le secret espoir qu'ils profitent du voyage pour dormir (je suis toujours aussi naïve...). Le temps d'apercevoir le papa qui rentrait du boulot et de consoler la petite Fannie qui avait l'air bouleversée de nous voir partir (ou seulement très très fatiguée, au choix) et nous reprenions la route vers nos pénates, fourbus mais contents de notre journée.

C'est toujours avec la même admiration que j'observe les enfants faire connaissance et trouver très vite des terrains d'entente malgré des caractères parfois très différents. J'aimerais avoir leur facilité et leur aisance, car si je ne connaissais pas "aussi bien" France et sa famille grâce à son blog avant de la rencontrer, je n'aurais sans doute pas eu cette initiative téméraire. Et c'eut été un tort !

Encore merci pour votre accueil !