Le cirque dans votre ville

Pendant que les uns (Papa & mini-Scarabouil) se fendaient d’une nouvelle demi-journée aux urgences pour cause de douleur au genou persistante, les autres (Maman & le grand Scarabouil) se morfondaient à la maison dans l’attente de nouvelles trompaient leur angoisse (enfin, celle de Maman qui n’a pas arrêté de harceler Papa) en allant à la bibliothèque en fin de matinée, puis au cirque l’après-midi.
Je passe sur le tarif exorbitant et l’amabilité du personnel inversement proportionnels l’un à l’autre... C’était une première pour moi avec mon grand, qui lui est un habitué : il y était allé avec son père l’année dernière et lui a naturellement rapporté le soir : « J’ai vu la suite du cirque. » Quelle mémoire !
Il était « à fond » avant même qu’on ait acheté les billets, dansant sur la musique, sautillant, s’impatientant, faisant mille suppositions sur les numéros que nous allions voir. Il a bien participé tout le long, m’a rassurée en serrant mon bras lorsqu’il y avait le clown parce que je lui avais confié que je n’aimais pas trop les clowns : « T’inquiète pas, Maman, je te protège parce que je suis là. »
A l’entracte, nous avons pu savoir que le petit frère ne serait finalement pas plâtré (mais condamné à porter sa gouttière habituelle nuit et jour). Une bonne nouvelle qui a conclu une bonne journée pour mon grand et moi. Finalement.