19 Juillet 2018
Il y a des réveils plus difficiles que d'autres.
Il y a des matins plus délicats que d'autres.
Des matins où tout semble compliqué, insurmontable.
Où il y a tant à faire (mais certainement pas plus que les autres matins) qu'on ne sait pas par quoi commencer.
Tant à faire qu'on ne fait rien à force d'essayer de s'organiser mentalement, ce qui n'est guère productif.
Il y a des matins où on n'a envie de rien.
Ces matins-là, on prend sur soi pour faire moult efforts afin de ne pas succomber à cette irrépressible envie de retourner se coucher ou se lover dans un fauteuil. On profite du petit temps libre bien appréciable dont on dispose avant le lever du reste de la famille pour se recentrer et se remotiver.
Les bons matins, la grisaille se lève vite, jusqu'à disparaître complètement comme elle était venue et laisse la place à l'entrain habituel.
Les matins un peu moins bons, même si la grisaille persiste et reste tapie quelque part, sous la forme perfide de la fatigue chronique et/ou de l'angoisse, dans le cœur gros ou l'estomac noué, plombant chaque geste du quotidien et voilant chaque échange avec les personnes croisées au cours de la journée. D'ailleurs, ces jours-là, on évite plutôt le contact, même avec ses proches.
Et le lendemain matin, tout va bien.
Le matin gris de la veille est oublié, et quand on y repense, on se demande même d'où il est venu, et pourquoi, car rien ne l'annonçait.
Humeur du 8 juillet dernier et de quelques autres jours de l'année (mais pas tant, heureusement)...
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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