23 Novembre 2018
Notre maison est grande, ne nous plaignons pas. Chacun y possède son espace : les enfants ont chacun leur chambre et leur père a son bureau, qui est l'antre dans lequel il crée ses cours et corrige copies et cahiers, et moi... J'ai... une chambre que je partage et un fauteuil... que je partage aussi, avec le chien qui s'en est subrepticement emparé. Si on y regarde bien, je n'ai pas d'endroit à moi dédié à mon bazar personnel.
Sauf quand il me venait à l'idée de coudre et d'étaler mes tissus et les fils un peu partout dans le séjour, cela ne posait pas problème. Jusqu'à ce que je quitte mon travail et que je doive plancher sur divers sujets et projets, plusieurs heures durant, à l'aide d'un certain nombre de documents et autres supports papier.
Au début, le nombre de documents étant limité, je travaillais ici où là sur l'ordinateur portable, pratique. J'ai envisagé ensuite de partager le poste de travail du prof de la maison. Mais cela impliquait de n'y avoir accès que lorsque lui ne s'en servait pas (car c'est quand même SON lieu de travail). Dans la journée, j'étais libre d'y aller et venir, mais le soir, le week-end et pendant les vacances, j'aurais dû attendre mon tour. Par ailleurs, utiliser ce poste, c'était apporter mes liasses et pousser les siennes pour m'installer (quand j'arrivais à trouver de la place dans son fourbi).
Bref. La table de la salle à manger étant généralement libre de repas pendant la semaine, j'ai finalement instauré une espèce de bureau nomade, qui consiste à installer l'ordinateur et mon bazar le lundi matin, après avoir déposé les enfants à l'école pour le débarrasser le vendredi après-midi avant de récupérer les enfants après la classe. Le week-end ? Mes affaires sont regroupées en piles plus ou moins hautes, plus ou moins stables et plus ou moins ordonnées sur une petite table cachée derrière le dossier du canapé.
Ma difficulté, d'une semaine à l'autre, est devenu de retrouver vite et bien, tout ce dont j'ai besoin, le lundi matin. Or, cela devient de plus en plus ardu. Et je supporte de moins en moins l'effet "fourre-tout" de ma fameuse petite table qui suscite chez les enfants la liberté (non autorisée par moi) d'y rajouter leur propre bric-à-brac. En conséquence de quoi, je suis à la recherche active d'un bureau étroit (mais en vain pour l'instant) et de l'endroit où je l'installerai dans la maison (et c'est bien là la gageure).
Notons qu'à ce jour, la question de la couture n'est pas encore résolue... à moins de déménager pour une habitation avec une pièce en plus (mais ce n'est évidemment pas à l'ordre du jour).
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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