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Mia & le lion blanc

La famille de Mia est, depuis quelques mois, de retour dans la ferme africaine de son grand-père, dont son père souhaite reprendre l'exploitation pour sauvegarder la faune sauvage, en particulier les lions, et préserver la nature de ce coin d'Afrique du Sud.
Autant son frère semble être à son aise dans ce nouvel environnement, autant Mia y est réfractaire, regrettant sa vie citadine et ses amis de Londres. Cependant, ses a priori seront mis à mal par la naissance d'un lionceau blanc, prodige de la nature. Malgré toute sa mauvaise volonté, elle finit par nouer une relation toute particulière avec ce petit lion prénommé Charlie, incarnation d'une légende shamaniste que la mère de Mia a pris l'habitude de raconter à son frère Mick lorsque celui-ci se réveille de l'un de ses nombreux cauchemars.

Au fil du temps, le lionceau laisse place à un lion imposant, qui prend de plus en plus de place dans la maison où Mia aime à le laisser entrer, malgré l'interdiction de ses parents. En effet, Charlie a beau avoir grandi avec Mia, il reste un animal dangereux aux réactions imprévisibles.
A bout d'arguments face à la désobéissance de leur fille qui ne peut se résoudre à considérer Charlie comme un simple animal sauvage, les parents de Mia décident de s'en séparer.

Effondrée, autant qu'en colère, en cherchant un moyen de garde Charlie avec elle, Mia découvre la triste destinée qui attend son lion : il sera vendu chèrement à une autre ferme, pour être abattu par de riches touristes "chasseurs de trophées". Son unique obsession devient alors de sauver Charlie, en l'emmenant vers la Terre promise de la Vie sauvage, dont la légende shamaniste parle, au péril de sa propre vie. En effet, selon cette légende, mythe fondateur du peuple des Shangaans vivant au Nord-Ouest de l'Afrique du Sud, le retour à l'équilibre de la nature contrariée ne sera possible que lorsque le lion blanc, né un jour de Noël, reviendra s'installer au bord de la rivière Timbavati (lieu actuel d'une réserve naturelle).

Le moyen Scarabouil, l'ami inconditionnel des bêtes, avait voulu voir ce film depuis qu'il en avait vu la bande-annonce, bien avant sa sortie. Et il n'était pas le seul, mais comme nous courons toujours après le temps, nous avons failli ne pas le voir. D'abord, parce qu'il n'était déjà plus proposé partout et parce que ce dimanche, nous avons eu du mal à motiver les troupes. Mais quel bonheur de l'avoir vu. Ce film contient tout ce qu'on attendait de lui : des paysages magnifiques, des sentiments profonds, l'attrait de la vie sauvage, du danger, du suspens, du rire et des larmes. D'ailleurs, notre Scarabouil hypersensible a éclaté en sanglots devant la scène finale (comme sa mère, qui s'est cependant montrée plus discrète).

Le générique de fin nous apprend (aux naïfs comme moi qui pensais que ce genre de pratique étaient prohibé depuis longtemps) et confirme aux autres que de nombreuses fermes africaines n'élèvent les félins que dans le but de fournir (légalement !) des chasses privées, ce qui est insoutenable...

 

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À propos
Nanie

Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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F
Je ne connaissais pas avant de voir ton article. Le film a al'air bien sympathique. Et je suis persuadée que ma moyenne (qui est aussi l'amie des bêtes chez nous) aurait également éclaté en sanglot le moment venu. Il n'y a plus qu'à attendre le DVD.
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N
Je pense qu'il peut toucher toute la famille, même les plus durs.
C
Ma mini l'a adore et comme le tien elle l'avait repéré avant sa sortie c'est donc devenu son cadeau de Noël et une sortie en famille qui a fini en sortie entre copines car le grand ne voulait pas le voir
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N
J'aime ce genre de film. Ici, on n'a pas laissé le choix : tout le monde est venu ;-)