7 Avril 2019
La Priorité de ces trois dernières semaines, l'échéance approchant à pas de géant, fut bien évidemment de réviser, potasser, bûcher, bachoter, faire mes devoirs. Autant dire que j'ai peu souvent levé le nez de mes cahiers. Les épreuves d'admission se déroulant les deux prochains jours, j'ai enfin atteint de bout du tunnel, que j'espère n'être que le premier... Encore beaucoup de travail m'attend dès mercredi, au cas où...
J'ai quand même assuré le service minimum à la maison : les enfants n'ont pas manqué de vêtements propres mais de goûters faits maison, et la maison n'a pas versé dans le chaos. A l'école aussi, ce qui m'a obligée à sortir de chez moi et à prendre l'air, en accompagnant les CM1 au gymnase dont les vestiaires ont abrité quelques moments de révision et les CP à la piscine, dont les gradins ont accueilli les papotages entre mamans.
En parlant d'accompagnement de classes, je pense être un peu maudite : alors que je suis toujours assidue pour les sorties les plus fastidieuses, j'ai toujours un empêchement pour les sorties un peu plus fun, comme la séance de ciné "les demoiselles de Rochefort", manquée pour cause d'IRM, l'exposition de demain ou la journée anglophone de mardi, auxquelles je ne pourrai pas participer pour les raisons citées plus haut... Si ce n'est pas un mauvais sort...
Pendant ces trois semaines, il y a quand même eu :
- pour le grand une journée de collège banalisée qui s'est transformée en journée pizzas-jeux avec ses copains, un conseil de classe dithyrambique (il est passé de troisième à premier de sa classe), une petite chute de trottinette, un après-midi chez son challenger, avec les troisième et quatrième (il est amusant de constater que le quatuor qui s'est formé spontanément à l'entrée au collège est la tête de classe...) et un premier baby-sitting officiel de ses frangin(e)s rémunéré ;
- pour le deuz, des maux de tête, de ventre, de tout ce qu'on veut, sur lesquels on a mis des mots plutôt que des médicaments et qu'il a finalement su surmonter, un bilan orthophonique qui a révélé... absolument rien d'autre qu'un énorme manque de motivation et d'habitude à l'effort, alimenté par la compassion permanente quoique inconsciente de son entourage. Ses parents ont donc pris sur eux de se montrer moins conciliants, ce qui leur a valu de mémorables crises de colère, ponctuées de cris affreux mais aussi, et surtout, de nombreuses réussites malgré les frustrations de l'instant présent ;
- des lunettes cassées pour la Grenabée ;
- un resto pas bon pour les parents, qui fêtaient sans lui qui leur préférait ses copains, le bon trimestre du collégien ;
Mais aussi, en vrac, des rhumes pour tous plus ou moins virulents et tenaces, "Dumbo" au cinéma, un hérisson dans le jardin, une rencontre avec une auteure, la jumelle de ma tasse cassée venue de Suisse, des journées ensoleillées, des grosses fatigues et côté cuisine : du pain de mie maison pas si mal, mon premier soufflé, un gâteau neige boudé par les enfants et mes premiers pains perdus qui n'égalaient pas ceux de ma tante...
J-1, et on n'en parlera plus...
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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