4 Avril 2019
La Priorité de ces deux (presque trois à ce jour) dernières semaines, l'échéance approchant à pas de géant, fut bien évidemment de réviser, potasser, bûcher, bachoter, faire mes devoirs.
Autant dire que ces deux (presque trois maintenant) dernières semaines, j'ai pu me montrer un peu susceptible, voire assez irascible, très pénible et surtout pas vraiment disponible (enfin, je dis ça, mais il faudrait en demander confirmation à mon entourage). Indisponible pour les loisirs et proposer des activités intéressantes aux enfants (qui se sont gavés de films et de jeux). Indisponible pour mes autres projets et ambitions. Indisponible pour les autres et pour moi-même (et pour le blog). Bref, j'ai choisi mon camp.
Aujourd'hui, à J-4, mes révisions sont terminées (depuis hier) et je me sens désœuvrée. Ce n'est pas forcément le mot juste, mais il exprime le fait que je ne sais plus quoi faire d'autre, quoi faire de plus. Revoir mes notes ? Refaire des annales ? M'imprégner des programmes ? Ne rien faire ?
Ne rien faire serait certainement le mieux à faire. Mais comme, évidemment, je pense constamment aux jours J & J', je culpabilise de ne rien faire. D'autant que depuis quelques jours, l'anxiété s'est emparée de moi, ce qui n'améliore pas vraiment mon humeur globale. Anxiété qui n'a pas lieu d'être, tout le monde le sait et qui s'invite certainement pour participer au folklore de ce type d'examen. Anxiété alimentée par cette maman, avec qui j'ai fait connaissance cette année au gré des différents accompagnements de la classe de la Grenabée et qui s'est lancée dans le même projet. Plus l'échéance approche, plus nous échangeons sur le sujet, ce qui n'est pas toujours rassurant, quand elle me parle de thèmes qui me laissent perplexe. J'aime à penser qu'en retour, je la fais se questionner sur d'autres items qui me sont plus familiers. En tout état de cause, ce serait amusant de se retrouver en formation l'année prochaine (en supposant que nous soyons admises toutes les deux).
A l'anxiété se substitue parfois l'accablement, l'abattement, à coups de "à quoi bon ?".
Demain, il se peut que la Grenabée reste avec moi, si sa maîtresse absente n'est pas remplacée. Si ce n'est pas le cas, je serai occupée à accompagner la classe de son frère au gymnase. Bref, mon esprit devrait être distrait. Ce week-end, je suis tiraillée entre travailler encore un peu, histoire de me donner bonne conscience (mais quoi et comment ?) et sortir en famille, histoire de me changer les idées, le risque étant d'avoir la tête ailleurs...
J-4, donc.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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