12 Mai 2019
Cette semaine a démarré sur les chapeaux de roues, par une matinée exclusivement consacrée à joindre, par email ou téléphone, les 54 mairies de notre département agréées pour la procédure des passeports biométriques. En vain. J'ai élargi mon champ de manœuvre aux communes des départements voisins, plus ou moins proches. Et j'ai finalement obtenu un rendez-vous pour la fin mai à mille lieues de chez nous (ou presque)... ce qui nous laisse un délai de 6 semaines avant de partir en vacances... Vacances que nous envisageons en mode road trip au Royaume-Uni, avec pour cible, l’Écosse, ses lacs et montagnes, ses monstres et châteaux hantés (et son whisky aussi...). Vacances que nous devrions oublier si la Grenabée n'avait pas un passeport valide au jour du départ.
Mardi, entre médiathèque le matin et orthodontiste l'après-midi, je n'ai pas eu beaucoup de temps à consacrer à mes révisions, sachant qu'à quelques jours des premiers résultats, j'avais de toute façon énormément de mal à mobiliser motivation et concentration nécessaires à un travail efficace.
Mercredi était férié... Papa a travaillé comme tous les mercredis, Maman a trouvé aussi quelques heures pour travailler, comme presque tous les jours depuis plusieurs mois, seuls les enfants, privés de leurs activités extra-scolaires, ont vu leur programme modifié. En fin de journée, pendant que le moyen et son père restaient jouer au Monopoly à la maison, le reste de la bande se goinfrait régalait des crêpes de Nana.
Jeudi, jour de publication des résultats, le stress étaient naturellement à son comble. Pour tromper mon impatience, je me suis plongée dans les révisions. L'après-midi, à l'heure officielle, nous étions, mon acolyte et moi, dans les gradins de la piscine à observer d'un œil nos CP barboter et de l'autre, à guetter les résultats, fébriles. Le site étant pris d'assaut, nous désespérions face à nos mobiles inutiles. C'est finalement par un appel de mon mari, presque plus impatient et inquiet que moi, que nous avons appris la double bonne nouvelle. Depuis, contrairement à nos espoirs de voir la tension retomber un peu, nous sommes encore plus stressées, convaincues de ne pas être prêtes pour les épreuves à venir.. Mais la peur n'évite pas le danger, alors que le travail évite les gros échecs. Ce n'est donc pas le moment de faiblir.
Le lendemain, comme si nous manquions d'émotions fortes, notre prof de Physique favori avait son "rendez-vous carrière". Autrement dit, il se faisait inspecter. Et il y a mis tant de cœur, qu'il est rentré littéralement vidé de toute énergie le soir.
Aujourd'hui, pour commencer le week-end en douceur, je suis allée chez le coiffeur et le moyen Scarabouil a suspendu une mangeoire dans le prunier pour les oiseaux.
Cette semaine émotionnellement intense s'achève aujourd'hui par une journée festive, qui devrait faire du bien à tous.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
Voir le profil de Nanie sur le portail Overblog