Des signes qui ne trompent pas ?

Ce jour-là, jour du premier écrit, l'horoscope du troisième décan de mon signe était favorable (référence qui n'a jamais de sens qu'a posteriori).
Ce jour-là, les transports en commun ont fonctionné parfaitement, horaires respectés à la minute près (à peine une petite contrariété de ticket qui ne fonctionne pas, vite réglé par l'achat d'un nouveau).
Ce jour-là, la chambre que j'avais réservée pour le soir était prête à mon arrivée, bien que j'aie eu quelques heures d'avance sur l'heure habituelle de remise des clés. J'ai donc pu tranquillement déposer mon bagage et me défaire de l'en-trop pour me présenter les bras légers, à défaut du cœur, à l'épreuve. D'ailleurs, j'avais trouvé l'hôtel sans aucune difficulté.
Ce jour-là, à peu de l'heure fatidique, il faisait beau et j'ai pique-niqué avec ma collègue de galère, maman d'une camarade de classe de la Grenabée, souvent très positive, quoique toujours très stressée.

Si j'étais de celles qui voient des signes partout, je dirais que ce jour-là était placé sous des auspices plutôt bons. Alors, je fermerais les yeux sur la douche froide le soir à l'hôtel, frigorifiée que j'étais d'avoir marché sous la pluie, autant que sur le retour galère lendemain, avec des délais de correspondance à rallonge entre les trains. J'oublierais également ce fameux quatrième texte de la partie synthétique de Français, qui, échappant à ma vigilance, m'a fait "perdre" plus de 30 minutes.

Bref, signes ou pas, je suis finalement admissible (de même que ma copine). A moi la joie des oraux ! Autant dire que je ne suis pas sortie des ronces !...